Un événement annuel qui gagne de l'ampleur
9 décembre 2014
Article sur l'événement 100Lux diffusé et produit par la Place des Arts, organisé par Martine Bruneau et Axelle Munezero.
- Oliver Koomsatira
L'événement 100Lux revient pour une 3e année consécutive, cette fois-ci à la Cinquième Salle de la Place des Arts. Pour cette édition, 100Lux présentera deux soirées avec différents artistes à chaque soir, soit le 13 et 14 décembre à 20h. Nous nous sommes entretenus avec les organisatrices de l'événement, Martine Bruneau et Axelle Munezero de Forêt Noire, pour en savoir plus sur ses origines. En premier lieu, comment tout ça a-t-il débuté? «100Lux a pris vie en 2012 de notre besoin d'explorer notre danse plus en profondeur et de nous exprimer de façon tout à fait libre. Les possibilités d'accéder à la scène étaient assez restreintes alors nous avons pensé réunir quelques artistes ayant les mêmes besoins que nous pour faire une soirée de présentation de recherche et de création. Les réactions furent si positives que ce n'était même plus un choix de faire de 100Lux un événement annuel.»
Suite à ce succès initial, elles ont décidé de continuer le travail pour donner l'opportunité à plus d'artistes d'avoir accès à une scène professionnelle pour la présentation de leurs oeuvres : «L'année suivante, nous avons ouvert un appel de projet pour tenter de donner la chance à un plus grand nombre de danseurs urbains de s'exprimer. En 2013, nous avons eu 7 créations et cette année, nous en avons 12 aussi différentes les unes que les autres.» Qui dit événement d'envergure dit événement dispendieux. Comment ce sont-elles débrouillées pour financer leur projet? Comme la plupart des autres artistes du Québec : «Depuis l'édition 2014, nous avons le bonheur de bénéficier du support du Conseil des Arts et lettres du Québec. L'engouement pour les danses urbaines se fait sentir présentement sur la scène de danse professionnelle et 100Lux est prêt à offrir 2 soirées de fougue, de talent et d’étonnement.»
Après coup, est-ce que cet événement unique pour la danse urbaine est là pour rester ou est-ce que celui-ci prendra fin suite à l'édition 2014? «Nous souhaitons que d'année en année, 100Lux soit en mesure d'offrir un support adapté au besoin des danseurs urbains qui désirent faire de la recherche et de la création. Nous désirons offrir un suivi par des mentors spécialisés selon les besoins spécifiques de chaque artiste, mais aussi des formations plus générales sur différentes techniques chorégraphiques. À long terme, nous voulons que 100Lux soit la référence en matière de danse urbaine tant pour les jeunes créateurs que les plus expérimentés.»
Suite à ce succès initial, elles ont décidé de continuer le travail pour donner l'opportunité à plus d'artistes d'avoir accès à une scène professionnelle pour la présentation de leurs oeuvres : «L'année suivante, nous avons ouvert un appel de projet pour tenter de donner la chance à un plus grand nombre de danseurs urbains de s'exprimer. En 2013, nous avons eu 7 créations et cette année, nous en avons 12 aussi différentes les unes que les autres.» Qui dit événement d'envergure dit événement dispendieux. Comment ce sont-elles débrouillées pour financer leur projet? Comme la plupart des autres artistes du Québec : «Depuis l'édition 2014, nous avons le bonheur de bénéficier du support du Conseil des Arts et lettres du Québec. L'engouement pour les danses urbaines se fait sentir présentement sur la scène de danse professionnelle et 100Lux est prêt à offrir 2 soirées de fougue, de talent et d’étonnement.»
Après coup, est-ce que cet événement unique pour la danse urbaine est là pour rester ou est-ce que celui-ci prendra fin suite à l'édition 2014? «Nous souhaitons que d'année en année, 100Lux soit en mesure d'offrir un support adapté au besoin des danseurs urbains qui désirent faire de la recherche et de la création. Nous désirons offrir un suivi par des mentors spécialisés selon les besoins spécifiques de chaque artiste, mais aussi des formations plus générales sur différentes techniques chorégraphiques. À long terme, nous voulons que 100Lux soit la référence en matière de danse urbaine tant pour les jeunes créateurs que les plus expérimentés.»
La formule présente est définitivement intéressante pour les jeunes créateurs et créatrices qui désirent présenter une courte pièce, un peu comme Danses Buissonnières de Tangente. Par contre, est-ce que 100Lux pourra devenir un diffuseur en bonne et due forme et faire croître des artistes de la danse urbaine jusqu'à ce que ceux-ci présentent des oeuvres qui pourront être programmées chez d'autres diffuseurs, comme c'est possible en danse contemporaine? «Entre autres choses, l'an prochain nous aimerions avoir une soirée présentant 2 ou 3 pièces plus complètes. 100Lux est un tremplin et non une finalité, les artistes peuvent répondre à l'appel de projets autant de fois qu'ils le désirent. Nous encourageons l'évolution de la danse et du travail créatif. Idéalement, nous aurions en 2015 2 soirées «work in progress» avec des pièces courtes et une soirée pour les artistes plus expérimentés avec des pièces plus longues.»
Tout semble évoluer adéquatement du côté organisationnel de cette jeune initiative. Maintenant qu'en est-il de ces deux dites soirées? Voici un petit topo de ce qui vous attend. En premier lieu, samedi, vous aurez la chance de voir six pièces, chorégraphiées par Handy «MonstaPop» Yacinthe, Gregory «Krypto» Selinger, Éric «Zig» Martel, Frederique P.A.X. Dumas, Joe Danny «Dingo» Aurélien et Saxon Fraser (Juxtapose). Chacun nous a laissé quelques mots descriptifs de leur oeuvre. En premier, Handy Yacinthe décrit son oeuvre Myocardite comme suit : «Basé sur les trois piliers de l'amour Agapao, Phileo et Eros; Myocardite entrelace ces piliers dans leur existence. […] Tous exprimés dans une imagerie de mouvements organiques interprétés avec une qualité illusoire/contrôlée robotique/popping sans nécessairement être exécutés à la manière spécifique du popping. Mais se concentre plutôt sur la liberté du mouvement tout en émulant l'affinité nécessaire pour faire ce genre de danse.»
Ensuite, il y aura l'oeuvre When The Clock Strikes Me de Gregory Selinger, qui nous laisse un passage de Saul Williams : «When the clock strikes me everything will stop and that which was nothing will become the beginning again.» Lorsque l'horloge me frappe tout arrêtera et ce qui n'était rien deviendra le début à nouveau.
Tout semble évoluer adéquatement du côté organisationnel de cette jeune initiative. Maintenant qu'en est-il de ces deux dites soirées? Voici un petit topo de ce qui vous attend. En premier lieu, samedi, vous aurez la chance de voir six pièces, chorégraphiées par Handy «MonstaPop» Yacinthe, Gregory «Krypto» Selinger, Éric «Zig» Martel, Frederique P.A.X. Dumas, Joe Danny «Dingo» Aurélien et Saxon Fraser (Juxtapose). Chacun nous a laissé quelques mots descriptifs de leur oeuvre. En premier, Handy Yacinthe décrit son oeuvre Myocardite comme suit : «Basé sur les trois piliers de l'amour Agapao, Phileo et Eros; Myocardite entrelace ces piliers dans leur existence. […] Tous exprimés dans une imagerie de mouvements organiques interprétés avec une qualité illusoire/contrôlée robotique/popping sans nécessairement être exécutés à la manière spécifique du popping. Mais se concentre plutôt sur la liberté du mouvement tout en émulant l'affinité nécessaire pour faire ce genre de danse.»
Ensuite, il y aura l'oeuvre When The Clock Strikes Me de Gregory Selinger, qui nous laisse un passage de Saul Williams : «When the clock strikes me everything will stop and that which was nothing will become the beginning again.» Lorsque l'horloge me frappe tout arrêtera et ce qui n'était rien deviendra le début à nouveau.
Pour Éric Martel, il présentera Toumaï : «TOUMAÏ est le nom d'un crâne fossile découvert au Tchad en 2001. Il a été daté de plus de 7 millions d’années, ce qui ouvre la porte à une nouvelle espèce de bipède, le premier en fait. Eric Zig Martel s’est inspiré et a imaginé la rencontre entre TOUMAÏ et l’espèce qui la précédait, probablement bouleversant pour un quadrupède.» Frederique Dumas présentera pour sa part For Every Sweet Tooth A Candyman qu'elle décrit ainsi : «Un regard de l'artiste et interprète Frederique P.A.X. Dumas sur l'expérience des différentes personnes touchées directement ou indirectement par l'abus et la dépendance à la drogue.» Joe Danny Aurélien nous laisse pour sa part une question pour définir son oeuvre : «La procrastination a sa raison... mais aussi ses conséquences! Quelles sont vos raisons?» Bonne question! Finalement, la soirée de samedi se terminera avec Whakatāne de Saxon Fraser : «Whakatāne dans la culture Maorie signifie «se lever et agir comme un homme». Le mouvement, les personnages et l'énergie sont inspirés par la danse de guerre traditionnelle des Maoris, Haka, dont l'objectif était de motiver les guerriers psychologiquement avant d'entrer dans la bataille.»
Pour ceux qui auront le goût de voir les deux soirées ou tout simplement celle de dimanche, les artistes invités sont Jean-Benoit Labrecque, Victoria VicVersa Mackenzie, Axelle Munezero et Martine Bruneau, Ford Mckeown Larose, Michel «Boombeast» Lim et Alexandra «Spicey» Landé. La première oeuvre VS de Jean-Benoit Labrecque est définie comme «un laboratoire d'exploration fondé sur l'instinct et le moment présent. Des êtres passionnés tenteront de se dissocier les uns des autres, tout en partageant les mêmes conditions d'exploration de mouvements. Le désir et la nécessité de se dissocier de la masse, partager un concept commun entre individus hétéroclites, construire, renouveler, pour ensuite déconstruire et recycler.» Victoria Mackenzie présentera Thestoryproject Samples qui est «une dédicace à mes inspirations et mes mentors. Cette performance est un extrait d'un plus grand travail en cours. Ce travail explore son et sources, et la manière dont l'enseignement et la voix de nos pairs sont représentés dans notre physicalité.» En troisième partie, Axelle Munezero et Martine Bruneau présenteront PhASE 1 provenant d'un «désir de créer, de reconstruire, d’inventer, de découvrir et d’explorer. Et si le waacking était le vocabulaire d’êtres vivants d’un autre monde? Quelles seraient les lois de cet univers? Forêt Noire crée un nouvel univers sonore, visuel et dynamique à partir d’une recherche de mouvements autour du waacking. Une recherche dans l’imaginaire autant que dans la technique. Un jeu avec les formes géométriques et la musicalité.»
Ensuite, il y aura Human, Beats, Machine & The Devil de Ford Larose qui nous laisse un passage du roman Laisse-moi te raconter... Les chemins de ma vie de Jorge Boucay : «Avant que tu saches que j'existais, J'ai divisé ton âme en un monde de lumière et un autre d'obscurité. Un monde de ce qui est bien et un autre de ce qui ne l'est pas. [...] Tout a commencé ce jour gris où tu as fièrement cessé de dire «JE SUIS!» Et où, mi-honteux, mi-craintif, tu as baissé la tête et changé tes paroles et attitudes pour une pensée: «JE DEVRAIS ETRE…» Michel Lim, qui présente Le bureau du médecin mis en scène par Mimo Magri, nous partage une description imagée. En voici un extrait : Une chaise. Un bureau. Un lit. Un patient. Un médecin. Une maladie. Un beau décor. Un corps meurtri. Une belle scénette. Une triste symphonie. Tous les éléments pour vous raconter une belle histoire.» Et pour conclure 100Lux, Alexandra présentera Complexe R. Voici quelques mots pour décrire l'oeuvre : «Le Complexe R, plus communément appelé le Cerveau Reptilien, représente la partie du cerveau que l’on partage avec les reptiles. La plus ancienne membrane cérébrale de l’humain, elle est responsable de nos comportements les plus fondamentaux et destructifs. Lorsque cette partie du cerveau fait défaut, elle engendre des troubles mentaux tels que les troubles obsessifs compulsifs. Qu’arrive-t-il lorsqu’on opère à ce niveau de manière quotidienne? Que l’on ne questionne plus rien? L’on devient désensibilisé, blasé et même indifférent… et là débute la psychose.»
Voilà tout ce qui vous attend à la Cinquième Salle de la Place des Arts. Pour plus de détails, visitez le site web de 100Lux. http://www.100lux.com/
Les interprètes dans le spectacle de samedi : Elie Anne «Rawss» Ross, Daniel Chang-Wook Jun, Anthony Christopher «Freakwen-C» Calma-Burke, Armel Mzaliwa Shindano, Mecdy «Venom» Jean-Pierre, Gregory «Krypto» Selinger, Victoria Mackenzie, Vincent «Intrikid» Lachance, Benjamin «Brock» Turbide, Frederique P.A.X Dumas, Joe Danny «Dingo» Aurélien, Erich «Ddimplz jack» Constantin Etienne, Ja «Jigsaw» Britton Johnson, Mecdy «Venom» Jean-Pierre, Michel «Boombeast» Lim et «Snaxx».
Les interprètes dans le spectacle de dimanche : Justine Parisien, Nindy banks, Sandy Béland, Jaleesa Coligny, Jean-Benoit Labrecque, Sovan Promtek, Fanny Renier, Victoria VicVersa Mackenzie, Axelle Munezero, Martine Bruneau, Émilie Arsenault, Gabrielle Normandin, Michel «Boombeast» Lim, Mimo Magri, Krystina Dejean, Ricky Saint-Jusna, Christina Paquette, Sandy Béland, Marie-Reine Kabasha et Lakessha Pierre-Colon.
Voilà tout ce qui vous attend à la Cinquième Salle de la Place des Arts. Pour plus de détails, visitez le site web de 100Lux. http://www.100lux.com/
Les interprètes dans le spectacle de samedi : Elie Anne «Rawss» Ross, Daniel Chang-Wook Jun, Anthony Christopher «Freakwen-C» Calma-Burke, Armel Mzaliwa Shindano, Mecdy «Venom» Jean-Pierre, Gregory «Krypto» Selinger, Victoria Mackenzie, Vincent «Intrikid» Lachance, Benjamin «Brock» Turbide, Frederique P.A.X Dumas, Joe Danny «Dingo» Aurélien, Erich «Ddimplz jack» Constantin Etienne, Ja «Jigsaw» Britton Johnson, Mecdy «Venom» Jean-Pierre, Michel «Boombeast» Lim et «Snaxx».
Les interprètes dans le spectacle de dimanche : Justine Parisien, Nindy banks, Sandy Béland, Jaleesa Coligny, Jean-Benoit Labrecque, Sovan Promtek, Fanny Renier, Victoria VicVersa Mackenzie, Axelle Munezero, Martine Bruneau, Émilie Arsenault, Gabrielle Normandin, Michel «Boombeast» Lim, Mimo Magri, Krystina Dejean, Ricky Saint-Jusna, Christina Paquette, Sandy Béland, Marie-Reine Kabasha et Lakessha Pierre-Colon.