Catherine Lavoie-Marcus et Lise Vachon au Monument National
8 mars 2012
Article du spectacle Acéphales de Catherine Lavoie-Marcus et Sliding de Lise Vachon.
- Oliver Koomsatira
©Frédéric Chais/Acéphales de Catherine Lavoie-Marcus
avec Magali Stoll et Kelly Keenan au Monument National.
Le diffuseur Tangente nous réserve encore une semaine double-spectacle, cette fois-ci en compagnie de Catherine Lavoie-Marcus et Lise Vachon. Deux chorégraphes ayant deux parcours complètement différents mais partageant toutes deux une même passion : la création de danse contemporaine.
Catherine Lavoie-Marcus nous a partagé quelques pensées sur son oeuvre Acéphales, qui traite de la communication souvent défaillante entre les humains : « Je me questionne sur l'entrelacement de l'intérieur et l'extérieur dans la rencontre avec l'Autre. Pour accéder à l'Autre, à ce qui le constitue intérieurement, il faut savoir lire et traduire les signes extérieurs : discours, énergie, intonations, mimiques. Cela n'est pas toujours aisé. » En effet, vous pouvez probablement vous souvenir de quelques moments dans votre vie où la mauvaise communication vous a mené jusqu'à des scènes quasi-catastrophiques, n'est-ce pas ? Ne soyez pas gêné, personne ne vous juge !
La chorégraphe s'est alliée à l'artiste visuelle Joëlle Couturier afin de traduire en image ses propos : « Dans Acéphales, la manipulation de la matière plastique […] crée une distorsion des sens et du sens en modifiant les traits du visage, sa texture interne ou en obstruant ses orifices. Le visage de l’autre rendu opaque, il devient insondable. L’accès à l’autre doit alors passer par d’autres moyens : détournement, ironie, schémas, intrusion. »
Le parcours artistique de Catherine Lavoie-Marcus n'est pas comme la plupart des artistes qui oeuvrent en danse contemporaine. Elle nous parle son cheminement : « Je danse depuis mon adolescence mais ce n'est que depuis environ cinq ans que j'ai intensifié mon entraînement et mes recherches. Mon parcours en danse est un peu inhabituel, je n'ai pas fait d'école spécialisée, mais je me suis formée auprès de grands professeurs qui ont bouleversé ma façon de percevoir cet art en me permettant d'accéder à son essence, qui dépasse la simple exécution du mouvement mais plonge très profondément dans complexité de l'expérience humaine (l'entrelacement des idées, des sens, des perceptions, des sentiments, et de ses capacités anatomiques). »
À quoi peut-on s'attendre en allant voir Acéphales ? Elle nous répond : « À un spectacle aux traits « exorbités ». À entrer dans un laboratoire/cuisine où l'atmosphère est ambiguë, parfois nerveuse, dissonante. À pénétrer un microcosme d'où surgissent des gestes incontrôlés, grossiers, inclassables et des sonorités inouïes proposées par Michel F. Côté. À se poser la question : « est-ce drôle, est-ce cruel ? » Sans toujours pouvoir y répondre. »
Pour ceux qui ne voient pas beaucoup de danse, vous serez content d'apprendre que vous aurez peut-être quelque chose en commun avec un spectateur expert. Catherine s'aventura même pour prédire ce que les nouveaux venus penseront : « Tout cela est plutôt étrange ». Ainsi que ce que penseront les habitués de la danse : « Tout cela est plutôt étrange ». Par contre elle ajouta « ils ne verront peut-être pas la même étrangeté ». À vous de le découvrir…
En deuxième partie, vous aurez la chance de voir le travail de Lise Vachon dans Sliding. Deux spectacles pour le prix d'un. Toute une aubaine ! Pour plus détails sur les artistes, visitez le site web de Tangente.
http://www.tangente.qc.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=44&lang=fr#spectacle1
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Catherine Lavoie-Marcus nous a partagé quelques pensées sur son oeuvre Acéphales, qui traite de la communication souvent défaillante entre les humains : « Je me questionne sur l'entrelacement de l'intérieur et l'extérieur dans la rencontre avec l'Autre. Pour accéder à l'Autre, à ce qui le constitue intérieurement, il faut savoir lire et traduire les signes extérieurs : discours, énergie, intonations, mimiques. Cela n'est pas toujours aisé. » En effet, vous pouvez probablement vous souvenir de quelques moments dans votre vie où la mauvaise communication vous a mené jusqu'à des scènes quasi-catastrophiques, n'est-ce pas ? Ne soyez pas gêné, personne ne vous juge !
La chorégraphe s'est alliée à l'artiste visuelle Joëlle Couturier afin de traduire en image ses propos : « Dans Acéphales, la manipulation de la matière plastique […] crée une distorsion des sens et du sens en modifiant les traits du visage, sa texture interne ou en obstruant ses orifices. Le visage de l’autre rendu opaque, il devient insondable. L’accès à l’autre doit alors passer par d’autres moyens : détournement, ironie, schémas, intrusion. »
Le parcours artistique de Catherine Lavoie-Marcus n'est pas comme la plupart des artistes qui oeuvrent en danse contemporaine. Elle nous parle son cheminement : « Je danse depuis mon adolescence mais ce n'est que depuis environ cinq ans que j'ai intensifié mon entraînement et mes recherches. Mon parcours en danse est un peu inhabituel, je n'ai pas fait d'école spécialisée, mais je me suis formée auprès de grands professeurs qui ont bouleversé ma façon de percevoir cet art en me permettant d'accéder à son essence, qui dépasse la simple exécution du mouvement mais plonge très profondément dans complexité de l'expérience humaine (l'entrelacement des idées, des sens, des perceptions, des sentiments, et de ses capacités anatomiques). »
À quoi peut-on s'attendre en allant voir Acéphales ? Elle nous répond : « À un spectacle aux traits « exorbités ». À entrer dans un laboratoire/cuisine où l'atmosphère est ambiguë, parfois nerveuse, dissonante. À pénétrer un microcosme d'où surgissent des gestes incontrôlés, grossiers, inclassables et des sonorités inouïes proposées par Michel F. Côté. À se poser la question : « est-ce drôle, est-ce cruel ? » Sans toujours pouvoir y répondre. »
Pour ceux qui ne voient pas beaucoup de danse, vous serez content d'apprendre que vous aurez peut-être quelque chose en commun avec un spectateur expert. Catherine s'aventura même pour prédire ce que les nouveaux venus penseront : « Tout cela est plutôt étrange ». Ainsi que ce que penseront les habitués de la danse : « Tout cela est plutôt étrange ». Par contre elle ajouta « ils ne verront peut-être pas la même étrangeté ». À vous de le découvrir…
En deuxième partie, vous aurez la chance de voir le travail de Lise Vachon dans Sliding. Deux spectacles pour le prix d'un. Toute une aubaine ! Pour plus détails sur les artistes, visitez le site web de Tangente.
http://www.tangente.qc.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=44&lang=fr#spectacle1
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