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Line Nault en quête du code ultime
14 octobre 2018
Article à propos du spectacle SuperSuper de Line Nault, présenté par l'Agora de la danse du 17 au 20 octobre.
​- Oliver Koomsatira

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Crédit : Émilie Dumais
Comment vous sentiriez-vous si vous aviez la formule magique pour déchiffrer l’univers? Depuis le début de l’humanité consciente, nous avons tenté de comprendre qui nous sommes, d’où nous provenons et qu’est-ce qu’on est supposé accomplir sur terre. La technologie a changé, mais les mêmes questions fondamentales demeurent : Quel est le but ultime de cet exercice terrestre? Y a-t-il vraiment une raison divine ou sommes-nous juste une combinaison de hasards génétiques? Avant de trop s’enliser dans un essai philosophique, voici comment Line Nault s'est plongée dans ces grands questionnements à travers sa nouvelle oeuvre SuperSuper, dansée par Audrey Bergeron et Jessica Serli. Elle nous en dit plus sur ce qui l’a inspiré de traiter du nombre ultime pour décoder l’univers entier : « Le nombre Ultime est un concept utopique qui permettrait de déchiffrer ce qui sous-tend l’univers. En lisant Le nombre et la sirène, livre philosophique/enquête de Quentin Meillassoux sur le déchiffrage de Un coup de dés jamais n'abolira le hasard de Mallarmé, j’ai constaté que Mallarmé tentait d'ouvrir le poème de ses codages habituels (alexandrin) afin de permettre au vers libre d’exister. Tout le poème est teinté de ce moment de suspension entre la main qui tient les dés et le lancer pour l’apparition du nombre qui fera tout basculer. Un système mathématique organiserait donc le poème ou, à l’inverse, le poème cacherait un nombre régulateur du monde. L’hypothèse est ouverte. Elle m’a permit de m’amuser avec le mystère des nombres et des chiffres pour à mon tour leur donner un sens kinesthésique. SuperSuper est un triptyque; chacune des pièces est une recherche vers cet absolu à atteindre. »
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Crédit : Émilie Dumais
Telle une mathématicienne aguerrie, la chorégraphe nous explique pourquoi elle s’est intéressée aux systèmes, aux codages et aux flux génératifs pour sa création : « Ils permettent des écritures combinatoires, plus représentatives du monde opérationnel du cerveau dans ses liants. Comme si en jouant avec des partitions qui tiennent comptent des autres médiums, les structures se forment et se reforment constamment d’elles-mêmes, il y a une polyphonie d'accès. Il n’y a plus de cause et d’effet psychologique, chaque moment génère à la fois sa cause et son effet, sans grande histoire autour. Mallarmé fut un précurseur, c’est comme s’il avait vu le potentiel du copié-collé bien avant l’heure de l’ordinateur. Cette notion de coupage, dans le sens et dans la page même, est comme un saut dans des univers parallèles qui pourtant sont construits sur une matrice où le poétique et le mathématique font la joute. »

Son processus de travail a aussi été différent de celui de ses oeuvres antérieures, pour plusieurs raisons, mais principalement au niveau de l’équipe : « C’est la première pièce où je fait appel à des interprètes. Mes autres projets étaient soit installatifs (les spectateurs devenaient parfois les protagonistes) ou ils étaient interprétés par moi et des concepteurs/performeurs. Cette fois, j’ai eu l’envie d’avoir un peu de recul. Ceci m’a permis de pousser plus loin mon langage, et surtout de ne pas vivre l’angoisse de l’interprétation en plus de la production et de la création. Finalement, je fais la régie de l’ensemble du spectacle et je suis autant nerveuse au moment du spectacle. D’occuper cette position me permet de contrôler précisément le timing des éléments médiatiques et interactifs qui sont collés intimement liés à l’interprétation de la chorégraphie (on pourrait dire que l’ensemble technique son-vidéo-lumière est une extension des interprètes). »
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Crédit : Émilie Dumais
Évidemment, étant une artiste de danse, le tout converge vers une pièce dansée. Elle nous explique pourquoi elle est passée par cette forme artistique pour traiter de ce sujet complexe : « D’abord, naturellement, parce que je suis une artiste du corps! Je danse depuis près de 35 ans, j’ai un DESS en éducation somatique, et dans les 15 dernières années, ma production artistique s’est orientée vers des projets multidisciplinaires qui impliquent le corps, sur un spectre allant de la danse « danse » à l’installation où le somatique est central. Cela dit, je considère que le corps est humain (!) et que tout le monde en a un, à la base ses fonctions sont les mêmes pour tous. C’est démocratique, et cela permet une empathie directe. Nous avons tous les mêmes sens et le même appareil bio-mécanique. La suite repose sur des mémoires culturels et des préférences/aptitudes issues de nos contextes, de nos choix. Par contre, puisque je pars du commun, j’essaie généralement que l’esthétique émerge des structures invisibles plus que de l’inverse. Généralement, la musique et la vidéo sont crées en direct par l’aide de logiciels conçus spécialement pour les projets. Les costumes, la scéno et la lumière restent structurant plutôt qu'esthétisant. C’est le langage issu de la couture entre les médiums qui m’intéressent. »

Suite à la présentation de SuperSuper, Line Nault continue ses projets de création jusqu’en 2020 :     « Évidemment j’aimerais bien que SuperSuper dispose d’une bonne visibilité locale et internationale. En parallèle, j’ai 2 projets en création: une installation intitulée Le village, soit 24 performances, 12 dans mon village natal et 12 dans un village médiéval en chine dont les captations deviendront une installation. Ce projet devrait aboutir en 2020; on est encore à l’étape du financement. Puis, Boules que je dirige avec Julien Roy (performance-installation) avec Audrey et Jessica, en ébauche à Cinars et au Vendredi Bouilli le mois prochain. »

La créatrice vous invite donc a plonger dans son univers suite à une pause de scène montréalaise de quatre ans : « Cela fait 4 ans que je n’ai pas présenté mon travail à Montréal et j’ai très hâte. C’est un retour pour moi à un contexte de présentation plus dansé, je suis excitée. Bien que le projet soit présenté dans la salle expérimentale dans un volet interdisciplinaire, je pense que ce dernier devrait contenter ceux qui aime quand cela bouge. C’est un projet ludique et accessible, mais pas moins profond. Il y a beaucoup de coeur et de questions fondamentales sous la surface. » Pour plus de détails, visitez le site web de l’Agora de la danse. https://agoradanse.com/evenement/supersuper/
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