Voyagez à travers l'imaginaire enchantant de
Scary Tales and Broken Hearts
23 février 2012
Critique de Scary Tales and Broken Hearts de Lynsey Billing.
- Oliver Koomsatira
Photo de Valérie Boulet.
Il y a certains metteurs en scène qui agrémentent leurs pièces de danse et certains chorégraphes qui théâtralisent leurs chorégraphies. Ensuite, il y a des créatrices comme Lynsey Billing qui pulvérisent la barrière entre ces deux formes et créent un travail qui fusionne les deux sans distinction. Dans Scary Tales and Broken Hearts, Lynsey Billing offre une oeuvre qui transporte son public au fin fond d'un univers coloré sans limite. En fait, oui, il y a une limite. Ce n'est pas les idées originales qui manquent, ni les interprètes talentueux, on parle plutôt ici d'une limite budgétaire. Lynsey Billing a des idées de grandeur extraordinaire, et ce dans le sens le plus littéraire du terme. Il n'y a absolument rien d'ordinaire dans les propositions qu'elle avance. On parle ici de concepts de la taille du Cirque du Soleil avec un budget de théâtre de rue. Ceci dit, les costumes, les masques ainsi que la scénographie sont très évocateurs. Nous ne pouvons qu'imaginer tout ce que cette jeune chorégraphe pourra partager avec la planète si jamais elle reçoit le support financier pour se réaliser.
Conçu en tableaux, nous voyageons à travers le catalogue riche de concepts théâtraux de Lynsey Billing, passant de l'enfance innocente au meurtre psychotique, de combats d'oiseaux stylisés à une histoire d'amour entre un chasseur et Bambi, de cauchemars à la Donnie Darko à la mort lente d'un poisson géant… sans oublier les multiples séquences de danse hautement physiques, techniques et ambitieuses.
Dans Scary Tales and Broken Hearts, on est plongé dans un arc-en-ciel de couleurs vives ainsi que dans un tourbillon de danse vertigineux. Il n'y a aucun doute que Lynsey Billing exige rien de moins que le summum de ce que ses danseurs peuvent offrir. Ces derniers, poussés à l'extrême de leurs capacités, livrent une performance saisissante. D'ailleurs, ils sont tous dignes de mentions pour leur travail bien accomplit : Sandra Beaulieu, Gabriel Doucet, Melissa Gervais, Geneviève Lauzon et Léa Robert, sans oublier Lynsey Billing qui danse également dans sa création. D'ailleurs, il aurait été intéressant de pouvoir lire leurs biographies. Peut-être la prochaine fois… Ce spectacle leur offre à la fois une plateforme précieuse pour mettre leurs meilleurs atouts en valeur ainsi qu'une école de danse-théâtre qui ne pardonne pas, poussant leur potentiel au seuil de leur limite.
En somme, Scary Tales and Broken Hearts est une oeuvre très stimulante destinée à un public large. Écourtée, resserrée et censurée quelque peu et la pièce pourrait facilement devenir un spectacle jeune public en tournée régionale dans les écoles primaires. Dieu sait que c'est la danse professionnelle qui manque dans les écoles. Scary Tales and Broken Hearts serait une très belle initiation à ce monde riche qu'est la danse, surtout quand elle est si bien exploitée comme c'est le cas ici. Bravo à Esmerine pour la musique captivante ainsi qu'à Kim Billing pour les masques, les sculptures et les accessoires; le spectacle n'aurait pas eu le même impact sans leur contribution.
Scary Tales and Broken Hearts est présenté jusqu'à ce dimanche, le 26 février au théâtre MainLine. Pour plus détails sur le spectacle, visitez le site web du théâtre MainLine.
http://www.mainlinetheatre.ca/en/spectacles/scary-tales-broken-hearts
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Conçu en tableaux, nous voyageons à travers le catalogue riche de concepts théâtraux de Lynsey Billing, passant de l'enfance innocente au meurtre psychotique, de combats d'oiseaux stylisés à une histoire d'amour entre un chasseur et Bambi, de cauchemars à la Donnie Darko à la mort lente d'un poisson géant… sans oublier les multiples séquences de danse hautement physiques, techniques et ambitieuses.
Dans Scary Tales and Broken Hearts, on est plongé dans un arc-en-ciel de couleurs vives ainsi que dans un tourbillon de danse vertigineux. Il n'y a aucun doute que Lynsey Billing exige rien de moins que le summum de ce que ses danseurs peuvent offrir. Ces derniers, poussés à l'extrême de leurs capacités, livrent une performance saisissante. D'ailleurs, ils sont tous dignes de mentions pour leur travail bien accomplit : Sandra Beaulieu, Gabriel Doucet, Melissa Gervais, Geneviève Lauzon et Léa Robert, sans oublier Lynsey Billing qui danse également dans sa création. D'ailleurs, il aurait été intéressant de pouvoir lire leurs biographies. Peut-être la prochaine fois… Ce spectacle leur offre à la fois une plateforme précieuse pour mettre leurs meilleurs atouts en valeur ainsi qu'une école de danse-théâtre qui ne pardonne pas, poussant leur potentiel au seuil de leur limite.
En somme, Scary Tales and Broken Hearts est une oeuvre très stimulante destinée à un public large. Écourtée, resserrée et censurée quelque peu et la pièce pourrait facilement devenir un spectacle jeune public en tournée régionale dans les écoles primaires. Dieu sait que c'est la danse professionnelle qui manque dans les écoles. Scary Tales and Broken Hearts serait une très belle initiation à ce monde riche qu'est la danse, surtout quand elle est si bien exploitée comme c'est le cas ici. Bravo à Esmerine pour la musique captivante ainsi qu'à Kim Billing pour les masques, les sculptures et les accessoires; le spectacle n'aurait pas eu le même impact sans leur contribution.
Scary Tales and Broken Hearts est présenté jusqu'à ce dimanche, le 26 février au théâtre MainLine. Pour plus détails sur le spectacle, visitez le site web du théâtre MainLine.
http://www.mainlinetheatre.ca/en/spectacles/scary-tales-broken-hearts
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