Rendez-vous tango post-Saint-Valentin?
14 février 2015
Article sur le spectacle milonga de Sidi Larbi Cherkaoui pour Sadler's Wells, présenté par Danse Danse.
- Oliver Koomsatira
Le tango fait rêver les gens depuis toujours avec sa passion, sa séduction et son mystère envoûtant. Rares sont les spectacles d'envergure qui puisent leur inspiration dans cette discipline à Montréal. Danse Danse a invité un habitué de ses saisons, le chorégraphe Belgo-marocain Sidi Larbi Cherkaoui, pour présenter sa version hybride de cette forme artistique. En plus d'avoir sa propre compagnie Eastman qui tourne un peu partout sur la planète, il a aussi créé pour d'autres compagnies comme Le Ballet de l'Opéra de Paris, Le Ballet National d'Hollande et Le Cirque du Soleil. Sa réputation n'est plus à faire : il a reçu plusieurs prix pour ses créations dont le titre de « meilleur chorégraphe » au National Dance Awards et celui de « meilleure production de l’année » par le magazine Tanz pour Sutra en 2009 ainsi que le « chorégraphe de l’année » du magazine Tanz en 2008 et 2011. D'ailleurs, six oeuvres de sa compagnie vont tourner en Europe jusqu'en juillet. On peut dire que ses affaires vont bien.
Étant artiste associé à la compagnie Sadler's Wells au Royaume Unis, le chorégraphe a créé m¡longa, qui sera présenté au Théâtre Maisonneuve du 17 au 21 février. Il explique un peu son attirance pour cette forme artistique : « Ce qui m’attire le plus dans le tango, c’est l’éternelle étreinte des danseurs. En regardant un couple danser le tango, nous accédons au dialogue hypnotique entre deux corps qui se connectent intuitivement pour se fondre en un seul. Mon style de chorégraphe – si j’en ai un – prend sa source dans le toucher, le contact physique, qui sont inhérents au tango. » C'est peut-être ce même toucher qui attire autant de gens vers tango ici. Après tout, il paraît que Montréal est la seconde ville au monde, après Buenos Aires, où l'on danse le plus le tango. Qui l'aurait cru? C'est peut-être pour se réchauffer durant nos hivers sans soleil. Entre deux pelletés de neige, une petite Barrida avec son amoureux?
Pour m¡longa, le chorégraphe a fait appel à dix vedettes internationales de tango, deux danseurs contemporains et cinq musiciens live. C'est ainsi qu'il mélange tradition et modernité, sensualité et virtuosité dans le décor d’une salle de bal. Il utilise aussi un dispositif de projections pour recréer l’atmosphère de la capitale argentine pour mieux nous transmettre la fièvre du tango. On pourra voir le tango comme jamais avant, dansé dos à dos, à trois, à huit, en ronde et même au sol. La dextérité, la maîtrise et la sensualité sont au rendez-vous avec des figures complexes et des portés spectaculaires. Nous aurons aussi droit à des compositions originales de l’Argentin Fernando Marzon et de Szymon Brzóska, qui oscillent entre « impulsions jazzy et langueurs du bandonéon ». Si vous avez peur de voir trop de clichés, n'ayez crainte. Le chorégraphe a décidé d'en briser plusieurs, par exemple, « le pouvoir n’est plus l’unique apanage de l’homme et la sensualité n’est plus non plus réservée à la femme ».
La compagnie Eastman a déjà connu plusieurs succès auprès de Danse Danse avec la beauté de ces oeuvres Sutra et Babel (words). C'est pourquoi le directeur artistique Pierre Des Marais l'a réinvité une fois de plus : « Sidi Larbi Cherkaoui est un grand artiste que nous admirons et programmons depuis 2003 pour ses pièces hybrides et son mélange unique des cultures. Passionné de relations humaines et fidèle à lui-même, il confronte dans m¡longa tradition et modernité pour nous offrir une œuvre envoûtante, à la fois regard affectueux sur le tango – qui le fascine – et sur la grouillante Buenos Aires qui a vu naître cette danse à la fin du XIXe siècle. » Vous savez maintenant où réchauffer vos coeurs après la Saint-Valentin. Pour plus de détails sur le spectacle, visitez le site web de Danse Danse. http://dansedanse.ca/fr/sadlers-wells-sidi-larbi-cherkaoui-milonga
Les interprètes dans le spectacle : Danseurs de tango, Germán Cornejo «Nikito», Martin Epherra, Gisela Galeassi, Esther Garabali, Maricel Giacomini, Bruno Gibertoni, Claudio Gonzalez, Roberto Leiva, Julia Urruty et Valentina Villarroel. Danseurs contemporains : Silvina cortés et Damien Fournier (17 – 19 Fév.), Jason Kittelberger et Jennifer White (20 – 21 Fév.).
Étant artiste associé à la compagnie Sadler's Wells au Royaume Unis, le chorégraphe a créé m¡longa, qui sera présenté au Théâtre Maisonneuve du 17 au 21 février. Il explique un peu son attirance pour cette forme artistique : « Ce qui m’attire le plus dans le tango, c’est l’éternelle étreinte des danseurs. En regardant un couple danser le tango, nous accédons au dialogue hypnotique entre deux corps qui se connectent intuitivement pour se fondre en un seul. Mon style de chorégraphe – si j’en ai un – prend sa source dans le toucher, le contact physique, qui sont inhérents au tango. » C'est peut-être ce même toucher qui attire autant de gens vers tango ici. Après tout, il paraît que Montréal est la seconde ville au monde, après Buenos Aires, où l'on danse le plus le tango. Qui l'aurait cru? C'est peut-être pour se réchauffer durant nos hivers sans soleil. Entre deux pelletés de neige, une petite Barrida avec son amoureux?
Pour m¡longa, le chorégraphe a fait appel à dix vedettes internationales de tango, deux danseurs contemporains et cinq musiciens live. C'est ainsi qu'il mélange tradition et modernité, sensualité et virtuosité dans le décor d’une salle de bal. Il utilise aussi un dispositif de projections pour recréer l’atmosphère de la capitale argentine pour mieux nous transmettre la fièvre du tango. On pourra voir le tango comme jamais avant, dansé dos à dos, à trois, à huit, en ronde et même au sol. La dextérité, la maîtrise et la sensualité sont au rendez-vous avec des figures complexes et des portés spectaculaires. Nous aurons aussi droit à des compositions originales de l’Argentin Fernando Marzon et de Szymon Brzóska, qui oscillent entre « impulsions jazzy et langueurs du bandonéon ». Si vous avez peur de voir trop de clichés, n'ayez crainte. Le chorégraphe a décidé d'en briser plusieurs, par exemple, « le pouvoir n’est plus l’unique apanage de l’homme et la sensualité n’est plus non plus réservée à la femme ».
La compagnie Eastman a déjà connu plusieurs succès auprès de Danse Danse avec la beauté de ces oeuvres Sutra et Babel (words). C'est pourquoi le directeur artistique Pierre Des Marais l'a réinvité une fois de plus : « Sidi Larbi Cherkaoui est un grand artiste que nous admirons et programmons depuis 2003 pour ses pièces hybrides et son mélange unique des cultures. Passionné de relations humaines et fidèle à lui-même, il confronte dans m¡longa tradition et modernité pour nous offrir une œuvre envoûtante, à la fois regard affectueux sur le tango – qui le fascine – et sur la grouillante Buenos Aires qui a vu naître cette danse à la fin du XIXe siècle. » Vous savez maintenant où réchauffer vos coeurs après la Saint-Valentin. Pour plus de détails sur le spectacle, visitez le site web de Danse Danse. http://dansedanse.ca/fr/sadlers-wells-sidi-larbi-cherkaoui-milonga
Les interprètes dans le spectacle : Danseurs de tango, Germán Cornejo «Nikito», Martin Epherra, Gisela Galeassi, Esther Garabali, Maricel Giacomini, Bruno Gibertoni, Claudio Gonzalez, Roberto Leiva, Julia Urruty et Valentina Villarroel. Danseurs contemporains : Silvina cortés et Damien Fournier (17 – 19 Fév.), Jason Kittelberger et Jennifer White (20 – 21 Fév.).