LE GRAND LABO : Gigue en mutation
20 mars 2013
Article sur la 5e édition de la Biennale de gigue contemporaine présentée par Tangente.
- Oliver Koomsatira
Bigico - Crédits : Sandra Lynn Bélanger
Si je vous dis le mot gigue, vous pensez à quoi ? Danse ? Tradition ? Rythme ? Grand-papa Roger ? Et si je vous dis gigue contemporaine ? Est-ce que vous perdez vos repères ? Pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’en prendre conscience, la métropole abrite une société d’artistes gigueurs contemporains. S’inspirant bien entendu de cette tradition lointaine de danse percussive canadienne-française, ce type de danse se questionne et se transforme.
Partenaire depuis les débuts de la Bigico (Biennale de gigue contemporaine) en 2005, Tangente accueille encore cette année les créateurs pour une 5e édition. On nous offre de nous « frotter à l’expérimentation d’un langage des pieds audacieux ».
La Bigico se décrit comme une plate-forme de recherche et création pour les créateurs/chercheurs de la communauté de gigueurs contemporains, communauté en effervescence depuis plusieurs années. En effet, dix artistes présenteront neuf chorégraphies dont la durée variera entre 10 et 30 minutes chacune. Cette généreuse programmation est divisée en deux semaines.
Pour la première semaine de la Bigico qui se déroule du 21 au 24 mars, le public montréalais aura la chance de voir quatre pièces; Tracetown, chorégraphiée par le fondateur et directeur artistique de la Bigico Lük Fleury, Les Mioles, chorégraphiée par Nancy Gloutnez, Six pieds sur terre de Maïgwenn Desbois ainsi qu’Épave, d'Olivier Arseneault. Lors de la deuxième semaine, du 28 au 30 mars, la Bigico nous offre cinq pièces, soit La pyramide du sauveur de Philippe Meunier, La métaphysique de l’instinct d’Ian Yaworski, 120 pieds de Noémie et Yaëlle Azoulay, Les boîtes à musique de Mélody Clermont et finalement Nénuphar de Sandrine Martel-Laferrière. Plusieurs des artistes qui présenteront le fruit de leur recherche n’en sont pas à leur première présence sur scène avec la Bigico. Le boulversement des codes de représentation et d’exécution de la gigue est au coeur des recherches chorégraphiques des artistes cette année.
De plus, une présentation spéciale aura lieu samedi le 23 mars avec la projection du film Ville fantôme de Raymond St-Jean. Ce documentaire nous plonge dans la vie d’une femme vivant dans un village minier canadien du début du XXe siècle.
Vous avez deux semaines pour venir découvrir cette danse des pieds empreinte de tradition qui se remet en question, se cherche et définit son identité contemporaine. La Bigico est présentée par Tangente du 21 au 30 mars. Pour plus de détails sur l’événement, visitez le site web de Tangente.
http://www.tangente.qc.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=76&Itemid=18&lang=fr
Extrait de la 4e édition de la Biennale de gigue contemporaine, en 2011.
Partenaire depuis les débuts de la Bigico (Biennale de gigue contemporaine) en 2005, Tangente accueille encore cette année les créateurs pour une 5e édition. On nous offre de nous « frotter à l’expérimentation d’un langage des pieds audacieux ».
La Bigico se décrit comme une plate-forme de recherche et création pour les créateurs/chercheurs de la communauté de gigueurs contemporains, communauté en effervescence depuis plusieurs années. En effet, dix artistes présenteront neuf chorégraphies dont la durée variera entre 10 et 30 minutes chacune. Cette généreuse programmation est divisée en deux semaines.
Pour la première semaine de la Bigico qui se déroule du 21 au 24 mars, le public montréalais aura la chance de voir quatre pièces; Tracetown, chorégraphiée par le fondateur et directeur artistique de la Bigico Lük Fleury, Les Mioles, chorégraphiée par Nancy Gloutnez, Six pieds sur terre de Maïgwenn Desbois ainsi qu’Épave, d'Olivier Arseneault. Lors de la deuxième semaine, du 28 au 30 mars, la Bigico nous offre cinq pièces, soit La pyramide du sauveur de Philippe Meunier, La métaphysique de l’instinct d’Ian Yaworski, 120 pieds de Noémie et Yaëlle Azoulay, Les boîtes à musique de Mélody Clermont et finalement Nénuphar de Sandrine Martel-Laferrière. Plusieurs des artistes qui présenteront le fruit de leur recherche n’en sont pas à leur première présence sur scène avec la Bigico. Le boulversement des codes de représentation et d’exécution de la gigue est au coeur des recherches chorégraphiques des artistes cette année.
De plus, une présentation spéciale aura lieu samedi le 23 mars avec la projection du film Ville fantôme de Raymond St-Jean. Ce documentaire nous plonge dans la vie d’une femme vivant dans un village minier canadien du début du XXe siècle.
Vous avez deux semaines pour venir découvrir cette danse des pieds empreinte de tradition qui se remet en question, se cherche et définit son identité contemporaine. La Bigico est présentée par Tangente du 21 au 30 mars. Pour plus de détails sur l’événement, visitez le site web de Tangente.
http://www.tangente.qc.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=76&Itemid=18&lang=fr
Extrait de la 4e édition de la Biennale de gigue contemporaine, en 2011.