Québec Danse en compagnie de Louise Lecavalier
29 avril 2014
Article au sujet de l'événement Québec Danse et la Trace ADN de Louise Lecavalier.
- Oliver Koomsatira
Haut : Anne Plamondon, Lorraine Hébert, Marc Blondeau, Karine Boivin Roy, Louise Lecavalier, Karla Etienne, Marc Boivin, Pierre-Emmanuel Messier. Bas : Lucie Grégoire, Kim Henry, Geneviève Gagné, Philippe Meunier. © Sylvain Légaré
Ça fait maintenant trois fois que le Regroupement québécois de la danse (RQD) organise l'événement Québec Danse se déroulant du 22 au 29 avril. Le coup d'envoi fut organisé devant la Salle Wilfrid-Pelletier pour souligner le 50e anniversaire de la Place des Arts en compagnie de la danseuse contemporaine de renom Louise Lecavalier. Manière inusitée de faire connaître le travail de l'interprète : La Trace chorégraphique. Qu'est-ce que cette trace au juste? Une centaine d'empreintes de pas, un saut et sept diagonales transposés sur un rayon de 30 pieds. La trace s'inspire d'une séquence du spectacle So Blue de Louise Lecavalier. L'interprète en dit plus sur le concept : « On peut imaginer ici la danse de deux serpents cosmiques, ‘cosmi-comiques’, en espadrilles, imitant la double structure hélicoïdale de la molécule simple de l’ADN –– ce sont deux versions complémentaires, enroulées sur elles-mêmes, d’un même texte » Elle continue sur le thème reptilien « Les serpents peuvent se désenlacer et ainsi, faire des copies d’eux-mêmes, des jumeaux. D’une génération à l’autre, le texte de l’ADN peut se modifier, ce qui permet à la fois constance et transformation. J’aime la constance, j’aime la transformation, j’aime ce qui est double. L’ADN s’exprime. Faites vos danses jumelles, semblables et différentes! »
Kim Henry - Crédit : Sylvain Légaré
Afin de célébrer la danseuse chevronnée, le RQD a invité une dizaine d’artistes interprètes à créer une courte séquence à leur propre façon en s'inspirant de la trace de Louise Lecavalier. C'est ainsi que la chorégraphe et interprète Lucie Grégoire; la jeune interprète en danse contemporaine Kim Henry; de Bouge Anyway, les danseurs Simon Ampleman, Joe Danny Aurélien, Geneviève Gagné et Geneviève Boulet; de Zab Maboungou/Compagnie Danse Nyata Nyata, les danseuses Mithra Rabel, Rhodnie Désir et Karla Etienne; et enfin, Philippe Meunier, chorégraphe et danseur en gigue contemporaine présentèrent leur création pour Louise Lecavalier. Ce n'est pas tout, les invités ont aussi pu visionner une capsule vidéo dans laquelle Louise Lecavalier exécute la séquence de pas qui compose la Trace.
Mithra Rabel - Crédit : Sylvain Légaré
L'événement rassembla une centaine cours de danse gratuits, répétitions ouvertes, conférences et spectacles pour intéresser l'ensemble de la province à cet art vivant qu'est la danse. Une centaine de professionnels de la danse ainsi que des diffuseurs, compagnies et écoles de danse auront mis la main à la pâte pour accueillir tous les québécois intéressés à découvrir leur forme de danse. On vous laisse sur un passage d'Anne Plamondon tiré du Message québécois de la Journée Internationale de la danse : « J’ai tout appris de la danse, mon école de jeunesse puis de vie, ma raison d’être, ma façon d’être au monde, de le réfléchir, de le faire bouger par la poésie du corps dansant. Elle et moi avons développé une relation d’exception, faite de mystères, de désirs de dépassement, parfois d’incompréhensions et de frustrations mais, plus souvent qu’autrement, de découvertes et de reconnaissances mutuelles. » Bonne journée internationale de la danse ! »
