Ça va spinner au Monument National !
1 mars 2012
Article des spectacles Spin de Rebecca Halls et Century of Small de Mira Hunter.
- Oliver Koomsatira
Rebecca Halls dans « Spin ». ©2011 Donald Robitaille
Cette semaine au Monument National, Tangente offre un programme double de chorégraphie qui risque de faire tourbillonner vos idées et vos émotions. Avec Spin de Rebecca Halls ainsi que Century of Small de Mira Hunter, la soirée vous fera découvrir deux démarches artistiques très différentes mais qui se rejoignent sous la thématique de la rotation.
La chorégraphe Rebecca Halls nous partage comment elle fut amenée à utiliser un objet hors du commun pour son processus créatif: le cerceau, aussi connu sous le nom de Hula Hoop. « Quand j'ai commencé à travailler avec le cerceau en 2003, je suis immédiatement devenu « accro ». L'action physique de faire tourner le cerceau autour de ma cage thoracique a ouvert quelque chose dans mon corps. » Elle a d'ailleurs exprimé à quel point le cerceau est devenu une partie intégrante de son travail: « Le cerceau devient une extension de mon corps, ou un partenaire de danse ». Elle nous fait aussi part de toutes les possibilités qui s'offrent à elle grâce à son arme secrète: « La forme du cercle ouvre un nombre infini de possibilités chorégraphiques, tout en me donnant les limites qui ont créé la structure pour ma recherche actuelle ».
Par contre, le parcours de Rebecca n'a pas commencé par le cerceau. Elle nous explique comment elle est passée à travers une multitude de styles différents pour enfin parvenir à se trouver en tant qu'artiste: « J'ai commencé le ballet à cinq ans avec Margaret Elaine McQuade sur Vancouver Island. J'ai dansé assez sérieusement jusqu'à 17 ans plusieurs styles comme le ballet, la danse moderne, le jazz et la claquette ». Elle eut d'ailleurs un déclic artistique à un moment assez précis: « J'ai finalement rencontré des danseurs dans un jam de danse contact improvisation à Victoria qui faisaient de la danse contemporaine professionnellement. Ce qui m'a inspiré c'est que même si ils dansaient professionnellement, ils étaient encouragés de développer un esprit d'individualité. Ceci fut révolutionnaire pour moi parce que j'avais passé mon adolescence à essayer d'atteindre la perfection afin d'avoir l'air comme tous les autres dans mes classes de ballet ». Après avoir graduée du programme de danse contemporaine à l'université Concordia, elle déménagea à Berlin où elle étudia et travailla avec plusieurs chorégraphes.
Lorsqu'on lui demanda si son spectacle Spin était accessible à un grand public, elle répondit: « Définitivement. Il y a quelque chose pour tout le monde dans cette pièce. La rotation est un thème universel qui existe dans la nature et l'univers en entier. Et… qui n'aime pas les hula hoops? » Elle nous invite d'ailleurs à son atelier de danse hoop le 9 mars à 18h30 au Studio Bizz.
En deuxième partie, le public sera choyé de découvrir le travail de Mira Hunter qui est artiste visuelle derviche tourneuse sufi mevlevi de deuxième génération ayant débuté sa formation traditionnelle à l'âge de 16 ans avec son père Raqib Burke ainsi qu'avec Cheik Jelaladdin Loras. Mais qu'est-ce que les derviches tourneurs sufi mevlevi? Il faudra bien que vous alliez voir le spectacle pour le découvrir ! Sachez seulement que c'est une pratique ancienne et mystique qui sera interprétée par nulle autre que son père Raqib Burke.
Oui mesdames et messieurs, ça va « spinner » cette semaine au Monument National ! Pour plus d'information sur le spectacle, visitez le site web de Tangente. Spectacle du 1 au 4 mars.
http://www.tangente.qc.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=43&lang=fr&Itemid=
Extraits de Spin de Rebecca Halls.
La chorégraphe Rebecca Halls nous partage comment elle fut amenée à utiliser un objet hors du commun pour son processus créatif: le cerceau, aussi connu sous le nom de Hula Hoop. « Quand j'ai commencé à travailler avec le cerceau en 2003, je suis immédiatement devenu « accro ». L'action physique de faire tourner le cerceau autour de ma cage thoracique a ouvert quelque chose dans mon corps. » Elle a d'ailleurs exprimé à quel point le cerceau est devenu une partie intégrante de son travail: « Le cerceau devient une extension de mon corps, ou un partenaire de danse ». Elle nous fait aussi part de toutes les possibilités qui s'offrent à elle grâce à son arme secrète: « La forme du cercle ouvre un nombre infini de possibilités chorégraphiques, tout en me donnant les limites qui ont créé la structure pour ma recherche actuelle ».
Par contre, le parcours de Rebecca n'a pas commencé par le cerceau. Elle nous explique comment elle est passée à travers une multitude de styles différents pour enfin parvenir à se trouver en tant qu'artiste: « J'ai commencé le ballet à cinq ans avec Margaret Elaine McQuade sur Vancouver Island. J'ai dansé assez sérieusement jusqu'à 17 ans plusieurs styles comme le ballet, la danse moderne, le jazz et la claquette ». Elle eut d'ailleurs un déclic artistique à un moment assez précis: « J'ai finalement rencontré des danseurs dans un jam de danse contact improvisation à Victoria qui faisaient de la danse contemporaine professionnellement. Ce qui m'a inspiré c'est que même si ils dansaient professionnellement, ils étaient encouragés de développer un esprit d'individualité. Ceci fut révolutionnaire pour moi parce que j'avais passé mon adolescence à essayer d'atteindre la perfection afin d'avoir l'air comme tous les autres dans mes classes de ballet ». Après avoir graduée du programme de danse contemporaine à l'université Concordia, elle déménagea à Berlin où elle étudia et travailla avec plusieurs chorégraphes.
Lorsqu'on lui demanda si son spectacle Spin était accessible à un grand public, elle répondit: « Définitivement. Il y a quelque chose pour tout le monde dans cette pièce. La rotation est un thème universel qui existe dans la nature et l'univers en entier. Et… qui n'aime pas les hula hoops? » Elle nous invite d'ailleurs à son atelier de danse hoop le 9 mars à 18h30 au Studio Bizz.
En deuxième partie, le public sera choyé de découvrir le travail de Mira Hunter qui est artiste visuelle derviche tourneuse sufi mevlevi de deuxième génération ayant débuté sa formation traditionnelle à l'âge de 16 ans avec son père Raqib Burke ainsi qu'avec Cheik Jelaladdin Loras. Mais qu'est-ce que les derviches tourneurs sufi mevlevi? Il faudra bien que vous alliez voir le spectacle pour le découvrir ! Sachez seulement que c'est une pratique ancienne et mystique qui sera interprétée par nulle autre que son père Raqib Burke.
Oui mesdames et messieurs, ça va « spinner » cette semaine au Monument National ! Pour plus d'information sur le spectacle, visitez le site web de Tangente. Spectacle du 1 au 4 mars.
http://www.tangente.qc.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=43&lang=fr&Itemid=
Extraits de Spin de Rebecca Halls.