Miniatures revient en grand
23 février 2013
Article du spectacle Miniatures de la Compagnie Flak présenté à l'Agora de la danse.
- Dominique Thomas (Bio)
Miniatures - © Valerie Simmons
Après avoir abondamment tourné en Europe, José Navas rentre chez lui avec Miniatures, présenté à l’Agora de la danse du 27 février au 1er mars 2013. Le retour du soliste dans le cadre du festival Montréal en Lumière réjouit non seulement son public, mais aussi le chorégraphe lui-même.
José Navas foulera à nouveau les planches à l’endroit même qui a vu naître Miniatures en 2008 « avec un grand honneur », précise-t-il. Pourquoi représenter ce spectacle ici, alors qu’on le réclame de Bruges à Vancouver? En fait, le chorégraphe attache beaucoup d’importance à inscrire ses pièces dans le temps. « Ce spectacle fait partie du répertoire de la compagnie et nous croyons que les pièces doivent vivre et revivre à travers le temps », affirme-t-il.
Miniatures occupe aussi une place de choix dans le cœur du chorégraphe. Les sept tableaux qui le composent s’inspirent directement de son vécu. Le spectacle « est lié à des expériences très intimes, des épisodes de ma vie. Sur scène, les costumes que je porte, c'est moi-même en quelque sorte ». L’œuvre se veut également un hommage à celle qui instilla l’amour du travail solo à José Navas, l’interprète de renommée internationale Risa Steinberg. C’est elle qui, au cours d’une représentation au Vénézuéla, éveilla en le jeune Navas le goût de la danse contemporaine, en particulier pour le format solo.
Lors de sa création en 2008, Miniatures arrivait après une suite de spectacles de groupe pour les danseurs de sa compagnie, la Compagnie Flak. Il s’agissait donc d’un grand retour au travail solo. José Navas avait senti le besoin de revenir à la source de sa passion pour la danse. Résultat : une pièce épurée, intime, accompagnée de musique classique, latine et même d’une chanson de Judy Garland. « De la “belle” musique », souligne le chorégraphe, qui dit s’être fait plaisir en arrêtant ses choix musicaux sur de tels monuments. Après Miniatures a suivi la pièce Personæ en 2011, créée selon la même structure constituée d’une mosaïque de courts tableaux. Ce format « sera celui de toutes mes prochaines œuvres en tant que soliste », confie le chorégraphe.
Toutefois, le danseur à la technique impeccable planche pour l’instant sur un projet d’une tout autre envergure : il sera chorégraphe invité pour le Ballet national du Canada, basé à Toronto. « Le format du ballet est très différent de celui d'un solo, indique-t-il. Pour moi, le ballet implique un nouveau type d’écriture. » Néanmoins, sa grande expérience de soliste nourrit ses créations de groupe, qu’il considère comme « une bifurcation du travail solo ». Selon lui, un groupe peut constituer, en fait, une somme de solistes sur scène.
C’est donc le moment où jamais de courir à l’Agora de la danse pour apprécier une performance de José Navas avant qu’il ne s’envole vers de nouveaux projets. Les interprètes solistes qui réussissent à inscrire leur travail dans le temps sont des oiseaux rares. Cette semaine, il ne faut pas manquer la chance d’en observer un!
Pour plus de détails sur le spectacle, visitez le site web de l'Agora de la danse. http://www.agoradanse.com/fr/spectacles/2013/miniatures
José Navas foulera à nouveau les planches à l’endroit même qui a vu naître Miniatures en 2008 « avec un grand honneur », précise-t-il. Pourquoi représenter ce spectacle ici, alors qu’on le réclame de Bruges à Vancouver? En fait, le chorégraphe attache beaucoup d’importance à inscrire ses pièces dans le temps. « Ce spectacle fait partie du répertoire de la compagnie et nous croyons que les pièces doivent vivre et revivre à travers le temps », affirme-t-il.
Miniatures occupe aussi une place de choix dans le cœur du chorégraphe. Les sept tableaux qui le composent s’inspirent directement de son vécu. Le spectacle « est lié à des expériences très intimes, des épisodes de ma vie. Sur scène, les costumes que je porte, c'est moi-même en quelque sorte ». L’œuvre se veut également un hommage à celle qui instilla l’amour du travail solo à José Navas, l’interprète de renommée internationale Risa Steinberg. C’est elle qui, au cours d’une représentation au Vénézuéla, éveilla en le jeune Navas le goût de la danse contemporaine, en particulier pour le format solo.
Lors de sa création en 2008, Miniatures arrivait après une suite de spectacles de groupe pour les danseurs de sa compagnie, la Compagnie Flak. Il s’agissait donc d’un grand retour au travail solo. José Navas avait senti le besoin de revenir à la source de sa passion pour la danse. Résultat : une pièce épurée, intime, accompagnée de musique classique, latine et même d’une chanson de Judy Garland. « De la “belle” musique », souligne le chorégraphe, qui dit s’être fait plaisir en arrêtant ses choix musicaux sur de tels monuments. Après Miniatures a suivi la pièce Personæ en 2011, créée selon la même structure constituée d’une mosaïque de courts tableaux. Ce format « sera celui de toutes mes prochaines œuvres en tant que soliste », confie le chorégraphe.
Toutefois, le danseur à la technique impeccable planche pour l’instant sur un projet d’une tout autre envergure : il sera chorégraphe invité pour le Ballet national du Canada, basé à Toronto. « Le format du ballet est très différent de celui d'un solo, indique-t-il. Pour moi, le ballet implique un nouveau type d’écriture. » Néanmoins, sa grande expérience de soliste nourrit ses créations de groupe, qu’il considère comme « une bifurcation du travail solo ». Selon lui, un groupe peut constituer, en fait, une somme de solistes sur scène.
C’est donc le moment où jamais de courir à l’Agora de la danse pour apprécier une performance de José Navas avant qu’il ne s’envole vers de nouveaux projets. Les interprètes solistes qui réussissent à inscrire leur travail dans le temps sont des oiseaux rares. Cette semaine, il ne faut pas manquer la chance d’en observer un!
Pour plus de détails sur le spectacle, visitez le site web de l'Agora de la danse. http://www.agoradanse.com/fr/spectacles/2013/miniatures