La Compagnie de la Tourmente présente Victor et Rémi à Tangente
9 mars 2012
Article du spectacle Victor et Rémi de la Compagnie de la Tourmente.
- Dominique Thomas (Bio)

Poster du spectacle « Victor et Rémi » de la Compagnie de la Tourmente.
Après le succès de sa pièce pour adolescents Les Traqueurs, en 2005, Marie-Julie Asselin se penche sur l’univers des garçons de 5 à 12 ans avec le spectacle Victor et Rémi. Le dimanche 18 mars à 16 h, au Studio Hydro-Québec du Monument-National, toute la famille est invitée à venir goûter à la danse contemporaine, que ce soit pour une première fois ou non. Les visées de la chorégraphe sont multiples : démystifier la danse auprès des jeunes garçons, mais également aborder avec eux le thème de la différence.
Dans la foulée de son processus, Marie-Julie Asselin, directrice artistique de la Compagnie de la Tourmente, s’est introduite dans le quotidien de son public pendant une journée à l’école. Le résultat? Des notes, des images, beaucoup de matériel brut à se mettre sous la dent : « Leur quotidien est devenu notre scénographie. Plusieurs anecdotes que nous abordons sur scène sont issues de leurs mots. » Ces anecdotes sont narrées pendant le spectacle et seront faciles à suivre pour les enfants. Afin de rendre justice à ce matériel, la chorégraphe a guidé ses danseurs Karine Gagné, Marie-Joëlle Hadd et Oliver Koomsatira vers un niveau d’interprétation qui puisse coller à l’oeuvre. En effet, elle souhaite que ses danseurs puissent « laisser le corps jouer, mais accepter l'émotion et laisser le visage l'exprimer pour que l’enfant puisse se rattacher clairement à une intention ». Elle maintient de surcroît de hautes exigences physiques et demande une grande précision à ses interprètes. Elle a confiance en l’expressivité du corps qui, « s’il est bien dirigé, […] saura porter le message ».
Les rencontres avec les jeunes ont aussi donné lieu à des échanges qui débordent du cadre de la danse. Forte de son expérience – elle a plus de 80 ateliers à son actif –, Marie-Julie Asselin leur a posé des questions sur la différence, le thème central de sa pièce. Elle leur a demandé, par exemple, quelles sont les différences entre les garçons et les filles. Après avoir entendu leurs réponses, la chorégraphe remarque que « l'enfance est particulière, mais, comme on dit, plus ça change, plus c'est pareil... Les garçons, lorsqu'ils pensent à la danse, frissonnent à l'idée de devoir porter des collants roses... ils souhaitent courir, bouger, sauter, grimper... Mais c'est pourtant ce que fait la danse contemporaine! » De plus, en tant que mère, la différence est une problématique qui l’interpelle particulièrement. Sans compter que ce thème tombe à point, dans une période où l’intimidation est un des sujets chauds de l’actualité. Il reste tout de même que c’est d’abord la danse qu’elle souhaite offrir aux enfants, et elle aimerait pouvoir éveiller chez certains d’entre eux une passion latente.
Victor et Rémi ne s’adresse pas pour autant qu’aux garçons. Deux personnages féminins aux personnalités distinctes, Maude et Sarah, évoluent aussi sur scène. Le spectacle est destiné à toute la famille et cherche à donner aux jeunes l’envie de s’exprimer par le mouvement. Marie-Julie Asselin reconnaît, chez les jeunes, cette envie de bouger, et espère la nourrir. Elle sent en outre chez son public une énergie qui lui est bien particulière : « Les enfants m'inspirent parce qu'ils sont intègres, poétiques et artistiques… sans trop s'en rendre compte! »
Imprégnez-vous d’un vent de fraîcheur avec Victor et Rémi, présenté le 18 mars à 16 h, au Studio Hydro-Québec du Monument-National. Pour plus de détails sur le spectacle, visitez le site web de Tangente.
http://www.tangente.qc.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=45&lang=fr
Extraits d'une répétition de Victor et Rémi.
Dans la foulée de son processus, Marie-Julie Asselin, directrice artistique de la Compagnie de la Tourmente, s’est introduite dans le quotidien de son public pendant une journée à l’école. Le résultat? Des notes, des images, beaucoup de matériel brut à se mettre sous la dent : « Leur quotidien est devenu notre scénographie. Plusieurs anecdotes que nous abordons sur scène sont issues de leurs mots. » Ces anecdotes sont narrées pendant le spectacle et seront faciles à suivre pour les enfants. Afin de rendre justice à ce matériel, la chorégraphe a guidé ses danseurs Karine Gagné, Marie-Joëlle Hadd et Oliver Koomsatira vers un niveau d’interprétation qui puisse coller à l’oeuvre. En effet, elle souhaite que ses danseurs puissent « laisser le corps jouer, mais accepter l'émotion et laisser le visage l'exprimer pour que l’enfant puisse se rattacher clairement à une intention ». Elle maintient de surcroît de hautes exigences physiques et demande une grande précision à ses interprètes. Elle a confiance en l’expressivité du corps qui, « s’il est bien dirigé, […] saura porter le message ».
Les rencontres avec les jeunes ont aussi donné lieu à des échanges qui débordent du cadre de la danse. Forte de son expérience – elle a plus de 80 ateliers à son actif –, Marie-Julie Asselin leur a posé des questions sur la différence, le thème central de sa pièce. Elle leur a demandé, par exemple, quelles sont les différences entre les garçons et les filles. Après avoir entendu leurs réponses, la chorégraphe remarque que « l'enfance est particulière, mais, comme on dit, plus ça change, plus c'est pareil... Les garçons, lorsqu'ils pensent à la danse, frissonnent à l'idée de devoir porter des collants roses... ils souhaitent courir, bouger, sauter, grimper... Mais c'est pourtant ce que fait la danse contemporaine! » De plus, en tant que mère, la différence est une problématique qui l’interpelle particulièrement. Sans compter que ce thème tombe à point, dans une période où l’intimidation est un des sujets chauds de l’actualité. Il reste tout de même que c’est d’abord la danse qu’elle souhaite offrir aux enfants, et elle aimerait pouvoir éveiller chez certains d’entre eux une passion latente.
Victor et Rémi ne s’adresse pas pour autant qu’aux garçons. Deux personnages féminins aux personnalités distinctes, Maude et Sarah, évoluent aussi sur scène. Le spectacle est destiné à toute la famille et cherche à donner aux jeunes l’envie de s’exprimer par le mouvement. Marie-Julie Asselin reconnaît, chez les jeunes, cette envie de bouger, et espère la nourrir. Elle sent en outre chez son public une énergie qui lui est bien particulière : « Les enfants m'inspirent parce qu'ils sont intègres, poétiques et artistiques… sans trop s'en rendre compte! »
Imprégnez-vous d’un vent de fraîcheur avec Victor et Rémi, présenté le 18 mars à 16 h, au Studio Hydro-Québec du Monument-National. Pour plus de détails sur le spectacle, visitez le site web de Tangente.
http://www.tangente.qc.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=45&lang=fr
Extraits d'une répétition de Victor et Rémi.