Emmanuelle Calvé et Richard Desjardins à Danse-Cité
3 mars 2014
Article sur le spectacle EMMAC Terre Marine d'Emmanuelle Calvé, présenté par Danse-Cité.
- Oliver Koomsatira
Qui vous attend au Théâtre Rouge du Conservatoire du 5 au 15 mars? Emmanuelle Calvé, Richard Desjardins, Jean-François Blanchard et Jody Hegel. Danse-Cité présente Emmac Terre marine, un spectacle qui fusionne la danse contemporaine, l’art de la marionnette et le jeu théâtral. Avec les textes écris et narrés sur scène par Richard Desjardins, vous serez bercés par la composition originale de Jorane. Le spectacle, inspiré d'un conte inuit, raconte l’histoire d’une jeune fille plongée dans l’océan suite au décès de son père et remontée à la surface par un pêcheur après plusieurs années. On en apprend plus en compagnie de la créatrice de l'oeuvre Emmanuelle Calvé.
Comment est venue l'idée de fusionner toutes ces disciplines? « Ce n'est pas vraiment une idée que j'ai eu pour ce spectacle, mais plus une façon en moi de vivre mon art et ma vie. Tout est interrelié. La danse est extrêmement près de la marionnette, quand je peins je bouge aussi et mes élans et pulsions sont les mêmes que la danse. L'émerveillement et les mondes que je côtoie par la danse et la marionnette sont les mêmes. Même les chants que j'invente en méditant ouvrent mon cœur et libère mon mental pour danser. Le corps est une richesse pour s'inspirer. EMMAC est un conte poétique qui m'habitait et que je voulais le mettre en images, en mots et en musique. Je tenais aussi cette fois à faire la conception de toutes mes marionnettes! » Qu'est-ce qui intéresse la créatrice dans la fusion de toutes ces formes artistiques? « La richesse, la poésie, les possibilités infinies, les rencontres, la liberté, briser les limites et les conventions. »
Maintenant, côté des collaborateurs, comment l'équipe a-t-elle été créée? « Ma rencontre avec chacun d'eux a été très spontanée. Comme une reconnaissance d'âme ou d'un être de ma tribu... haha! Je sais reconnaître les gens qui aiment aussi prendre part à des projets humains. J'ai également osé appeler ou écrire à ceux qui m'inspiraient et avec qui je voulais partager. Au départ, ce n'était pas pour faire un spectacle, seulement pour faire de la recherche. Peu à peu, le projet s'est transformé en production. »
Comment la rencontre entre marionnette et danse s'est-elle vécue du côté des interprètes? Voici ce que Jean-François Blanchard désirait nous partager : « Très bien... maintenant. Au début, ça a été un véritable combat de boxe pour moi. […] Quand on vous dit : « voilà, cette grande couverture (qui représente le morse) tu te couvres en entier avec. » Ce n’est pas, a priori, le rêve d'un acteur d'être entièrement recouvert sur scène par une couverture. Mais c'est que je ne savais alors pas ce dont il s'agissait et les possibilités que cela me donnerait pour interpréter sentiments/action/vie. […] L'approche qu'Emmanuelle préconise – c'est-à-dire comment la danse peut servir la marionnette, voire l'inventer – est une exploration fascinante. » De son côté, Jody Hegel dit généralement travailler dans le domaine du corps et du mouvement. Elle a donc approché ce travail avec la même perspective. « Découvrir les différentes textures, qualités et sensations dont chacun des personnages est constitué afin de pouvoir incarner le personnage de manière physique, pour ensuite alimenter une perspective mentale ou émotionnelle. Ce fut aussi un processus enrichissant en terme d'adaptation ou de découverte de différents types de présences possibles dans la performance. »
Quoi d'autre se passera-t-il pour Emmac Terre marine suite à son passage chez Danse-Cité? « J'aimerais présenter ce spectacle partout et partager autant aux adultes qu'aux jeunes les messages qui s'y rattachent, dont l'importance de se connecter à notre créativité et à la nature, de respecter notre corps comme une terre précieuse. J'aimerais continuer à faire des collaborations avec des artistes, continuer à faire des marionnettes. Je veux aussi faire un livre avec EMMAC, faire des expositions, etc. Ah! Je ne manque pas d'idées! » Voilà : Des marionnettes, de la danse, de la musique, de la narration… toutes ces belles choses vous attendent pour faire renaître un conte qui soulève la question des différentes traversées et mues qu’engendrent les cycles naturels de la vie et de la mort. Pour plus de détails, visitez le site web de Danse-Cité.
http://www.danse-cite.org/fr/spectacles/2014/emmac-terre-marine
Comment est venue l'idée de fusionner toutes ces disciplines? « Ce n'est pas vraiment une idée que j'ai eu pour ce spectacle, mais plus une façon en moi de vivre mon art et ma vie. Tout est interrelié. La danse est extrêmement près de la marionnette, quand je peins je bouge aussi et mes élans et pulsions sont les mêmes que la danse. L'émerveillement et les mondes que je côtoie par la danse et la marionnette sont les mêmes. Même les chants que j'invente en méditant ouvrent mon cœur et libère mon mental pour danser. Le corps est une richesse pour s'inspirer. EMMAC est un conte poétique qui m'habitait et que je voulais le mettre en images, en mots et en musique. Je tenais aussi cette fois à faire la conception de toutes mes marionnettes! » Qu'est-ce qui intéresse la créatrice dans la fusion de toutes ces formes artistiques? « La richesse, la poésie, les possibilités infinies, les rencontres, la liberté, briser les limites et les conventions. »
Maintenant, côté des collaborateurs, comment l'équipe a-t-elle été créée? « Ma rencontre avec chacun d'eux a été très spontanée. Comme une reconnaissance d'âme ou d'un être de ma tribu... haha! Je sais reconnaître les gens qui aiment aussi prendre part à des projets humains. J'ai également osé appeler ou écrire à ceux qui m'inspiraient et avec qui je voulais partager. Au départ, ce n'était pas pour faire un spectacle, seulement pour faire de la recherche. Peu à peu, le projet s'est transformé en production. »
Comment la rencontre entre marionnette et danse s'est-elle vécue du côté des interprètes? Voici ce que Jean-François Blanchard désirait nous partager : « Très bien... maintenant. Au début, ça a été un véritable combat de boxe pour moi. […] Quand on vous dit : « voilà, cette grande couverture (qui représente le morse) tu te couvres en entier avec. » Ce n’est pas, a priori, le rêve d'un acteur d'être entièrement recouvert sur scène par une couverture. Mais c'est que je ne savais alors pas ce dont il s'agissait et les possibilités que cela me donnerait pour interpréter sentiments/action/vie. […] L'approche qu'Emmanuelle préconise – c'est-à-dire comment la danse peut servir la marionnette, voire l'inventer – est une exploration fascinante. » De son côté, Jody Hegel dit généralement travailler dans le domaine du corps et du mouvement. Elle a donc approché ce travail avec la même perspective. « Découvrir les différentes textures, qualités et sensations dont chacun des personnages est constitué afin de pouvoir incarner le personnage de manière physique, pour ensuite alimenter une perspective mentale ou émotionnelle. Ce fut aussi un processus enrichissant en terme d'adaptation ou de découverte de différents types de présences possibles dans la performance. »
Quoi d'autre se passera-t-il pour Emmac Terre marine suite à son passage chez Danse-Cité? « J'aimerais présenter ce spectacle partout et partager autant aux adultes qu'aux jeunes les messages qui s'y rattachent, dont l'importance de se connecter à notre créativité et à la nature, de respecter notre corps comme une terre précieuse. J'aimerais continuer à faire des collaborations avec des artistes, continuer à faire des marionnettes. Je veux aussi faire un livre avec EMMAC, faire des expositions, etc. Ah! Je ne manque pas d'idées! » Voilà : Des marionnettes, de la danse, de la musique, de la narration… toutes ces belles choses vous attendent pour faire renaître un conte qui soulève la question des différentes traversées et mues qu’engendrent les cycles naturels de la vie et de la mort. Pour plus de détails, visitez le site web de Danse-Cité.
http://www.danse-cite.org/fr/spectacles/2014/emmac-terre-marine