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La relève artistique bouillonne de créativité !
4 décembre 2012
Critique du spectacle Liens et lieux VIII produit par Johanne Gour.

- Oliver Koomsatira

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Maria Eugenia Garza Oyervides. Photo de Richard Lehoux
Faisant preuve d'une détermination exemplaire, la directrice artistique et productrice de Liens et lieux Johanne Gour revient en force avec sa huitième édition, ayant lieu comme toujours au Théâtre Gesù. Cet événement bi-annuel donne l'opportunité aux jeunes créateurs de la danse contemporaine de présenter des oeuvres originales, quelque soit leur propos, leur niveau d'expérience ou leur style. Cette fois-ci, ce fut au tour de Maria Eugenia Garza Oyervides, Greg Selinger, Koryn Wicks, Daniela Ivonne Martinez Arteaga et bien sûr Johanne Gour de présenter leur plus récent travail.

En première partie, Maria Eugenia Garza Oyervides présenta A mis 33, une courte pièce alliant la danse et le théâtre. En nous plongeant instantanément dans son univers de Noël, la chorégraphe et interprète de l'oeuvre nous fit voyager vivement dans ses pensées contradictoires face au temps de fêtes. Oscillant entre l'amour complètement gaga des cadeaux et la haine des souvenirs difficiles, elle s'amusait à se battre avec ses présents brillants. On aurait facilement pu présenter cette oeuvre à de jeunes enfants dans un contexte festif. Tous les éléments de Noël étaient au rendez-vous; la musique de Noël, le costume de Noël, les cadeaux de Noël. Oui, elle prend de l'avance, tout comme les Jean-Coutu qui changent leurs étagères d'articles d'Halloween pour des articles de Noël le 1er novembre. La vie au rythme effréné. Que voulez-vous, faut que l'économie roule ! Ça ne se règle pas tout seul une récession mondiale. Let's go, gang, consommez !

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Greg Selinger. © www.andreadekeijzer.com ©
En deuxième partie, Greg Selinger présenta Body Slam avec plusieurs interprètes de disciplines complètement différentes, incluant deux danseuses contemporaines, un danseur de claquette, un pianiste/saxophoniste, un guitariste, deux poètes/slammeurs, une chanteuse… est-ce que j'oublie quelqu'un? Et bien sûr, lui-même; danseur de breakdance qui fusionne son style ultra physique à la danse contemporaine. Coulant avec une belle fluidité, on voyageait d'un pseudo-numéro à un autre sans vraiment s'en rende compte. L'aspect très jam de l'oeuvre nous donnait parfois l'impression que la structure elle-même était improvisée. J'en doute car le rythme était plutôt serré, mais l'illusion fonctionnait à merveille. Les slammeurs nous racontaient leurs histoires pendant que les danseurs les vivaient dans leur corps. Les musiciens s'amusaient à jouer en réponse aux propositions des interprètes pendant que le danseur de claquette gardait un rythme entraînant avec ses souliers. Un moment fort de l'oeuvre est sans doute celui où la chanteuse « essayait de trouver son équilibre ». Quelle voix. Quelle émotivité. Quel esprit. Un véritable petit bijou. En somme, c'est le genre de spectacle qui pourrait très bien se retrouver à l'Usine C, vu son côté très hybride.
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Koryn Wicks. Photo de Richard Lehoux
Avant l'entracte, Koryn Wicks présenta son solo lyrique sur le texte America de Ginsberg. Tout d'abord, quel texte ! Écrit dans les années 50 en réponse à des articles publiés dans le magazine Times qui décrivaient l'homosexualité comme « une forme de psychose », Ginsberg nous transporte avec une justesse et une puissance sans pareil avec ses phrases poétiques. L'homophobie est-il un sujet dépassé? Avec des lois qui obligent les homosexuels à être exécutés dans plusieurs pays du monde… disons qu'on a encore du chemin à faire côté humanité… Côté danse maintenant, nous voyons que la formation que Koryn Wicks reçu à la Ailey School à New York l'a bien préparée techniquement. On retrouve chez elle une belle fluidité, une bonne présence scénique ainsi qu'une interprétation captivante. Bon travail.
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Cafêtre. Photo de Richard Lehoux
De retour après l'entracte, nous avons plongé dans le monde cocasse de Daniela Ivonne Martinez Arteaga avec l'oeuvre Cafêtre. Les danseuses Noémie Dufour-Campeau et Daniela Martinez, que j'imagine être aussi la chorégraphe… à moins que ce soit une assez grosse coïncidence que les noms se ressemblent autant ! Bref, les deux interprètes avaient des bacs de plastique rigides sur la tête qui les empêchaient de bouger ou de voir quoique se soit. De la gestuelle très intéressante en découla. On peut dire que le style de Daniela est très vif et captivant; elle y condense beaucoup de petits changements qui tiennent notre attention tout au long de l'oeuvre. La fougue est au rendez-vous.
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La cache de Johanne. Photo de Richard Lehoux
Pour finir, Johanne Gour présenta La Cache de Johanne. À l'aide de Tom Mennier; pianiste charismatique, théâtral et très drôle ainsi que les danseuses Chen Zielinski et Mélany Goulet, Johanne présenta de loin le meilleur travail que j'ai vu d'elle à ce jour. Nous voyons avec cette pièce que la chorégraphe est dotée d'un sens de l'humour aiguisé et d'une auto-dérision désarmante. Elle emploie d'ailleurs certains outils comiques du théâtre absurde qui, ma foi, parvient à me faire rire à tout coup. Par exemple, Tom Mennier commence à jouer au piano, s'arrête subitement et s'exclame « J'ai oublié ma partition ! », sortant ainsi de scène, nous laissant tous dans un embarras rigolo. On entend un peu de « Bading Badang » hors-scène et il revient avec sa partition et… un cadre géant sur son épaule… qui suscite après quelques courts instants une autre exclamation de sa part: « Et qu'est-ce que je fais avec ça?!! » Du Monty Python tout craché ! Le style de danse abstrait de Johanne Gour fut bien dosé grâce à la théâtralité qu'elle décida de lui infuser. Nous avions ainsi plusieurs éléments auxquels nous rattacher, incluant une musique berçante, des rythmes intéressants et des choix mélancoliques alimentant ainsi notre désir de vivre des émotions. Un travail qui va dans une bonne direction pour la chorégraphe.

Voilà, une belle soirée de la part de la relève. Le niveau artistique et technique global de Liens et lieux s'est beaucoup amélioré et c'est encourageant pour nous, son public. Il faut bien sûr savoir être indulgent quand  on sait qu'aucun des artistes n'est subventionné pour créer ce travail, ce qui veut dire que chacun paie tout de sa poche et que personne ne reçoit de salaire pour les répétitions et la représentation, donc hein, c'est un exploit en soi de trouver le courage de monter sur scène ainsi… Que voulez-vous, les artistes sont habitués de souffrir pour leur art… Ah… que c'est poétique. En fait, est-ce poétique ou pas éthique? Désolé, il fallait que je le glisse quelque part… le Monty Python doit sortir de ce corps !

Pour plus de détails, visitez le site web.
http://liensetlieux8.weebly.com/
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