Plongez dans les souvenirs de nos jeunes danseurs
3 août 2012
Article des spectacles Recycled Instances et On sait jamais deux présentés à Zona Homa.
- Oliver Koomsatira

Emmalie Ruest et Karenne Gravel dans «On sait jamais deux». Crédit : Gabriel Germain
Ce n'est pas tout à fait terminé pour la danse dans le cadre de l'évènement Zone Homa ! Suite aux oeuvres Far From Nowhere de Erin Drumheller et Kim Henry ainsi que The Hawthorne Experiment de Melina Stinson, Zone Homa présentera Recycled Instances d'Alexandre Morin et On sait jamais deux de Karenne Gravel et Emmalie Ruest le 8 août. Danse Nouvelles Montréal c'est entretenu avec les chorégraphes pour en savoir plus!
Tout d'abord, Alexandre Morin nous a partagé sont parcours artistique jusqu'à ce jour: «Après un an de mise-à-niveau, Alexandre est admis dans le programme professionnel de l’École de danse contemporaine de Montréal, où il entame présentement sa dernière année de formation. En 2011, il gagne la bourse de la Fondation Hnatyshyn en tant que jeune artiste prometteur canadien en danse contemporaine. Parallèlement à sa formation académique, Alexandre participe à plusieurs projets comme Springboard Danse Montréal et le stage «Morphing/Evolution» offert par la Compagnie Marie Chouinard. À L’Edcmtl, il participe à plusieurs créations d’œuvres originales avec des chorégraphes tels que Chanti Wadge et Emmanuel Jouthe. Ces processus créatifs lui permettent non seulement de trouver sa voix et son individualité en tant qu’interprète, mais lui font aussi découvrir cette nécessité qui brûle en lui : la création.»
Toute deux Bachelières en danse à l’Université du Québec à Montréal, les chorégraphes et interprètes de On sait jamais deux Karenne Gravel et Emmalie Ruest nous expliquent leur parcours : «Nous avons développé à travers nos études une dynamique de création personnelle que nous continuons de développer à deux. Notre collaboration gravite autour du désir commun de redéfinir et de questionner les règles de base, en constante mouvance, de la mise en scène en danse contemporaine. Et si tu n'existais pas, variations, la première pièce que nous avons créée, a été présentée à l'automne 2010. Cette création a ensuite été montrée en extrait à la soirée d'ouverture du OFFTA (27 mai 2011), au festival ZONE HOMA (27 juillet 2011), dans le cadre de Dance Matters Series à Toronto (février 2012), ainsi qu’au festival Accès Danse à Châteauguay (mars 2012). Pendant nos études, nous avons dansé pour Manon Oligny (Blanche-Neige, pas selon Disney!, 2009) et depuis cette rencontre, nous avons la chance de pouvoir compter sur elle en tant que mentor. Nous avons aussi eu le plaisir de chorégraphier et de danser pour le groupe Misteur Valaire, lors de l'Événement spécial électro jazz du Festival de Jazz de Montréal (juin 2011), lors de leur spectacle au Métropolis (décembre 2011) et plus récemment, au Festival d’été de Québec (juillet 2012).»
Tout d'abord, Alexandre Morin nous a partagé sont parcours artistique jusqu'à ce jour: «Après un an de mise-à-niveau, Alexandre est admis dans le programme professionnel de l’École de danse contemporaine de Montréal, où il entame présentement sa dernière année de formation. En 2011, il gagne la bourse de la Fondation Hnatyshyn en tant que jeune artiste prometteur canadien en danse contemporaine. Parallèlement à sa formation académique, Alexandre participe à plusieurs projets comme Springboard Danse Montréal et le stage «Morphing/Evolution» offert par la Compagnie Marie Chouinard. À L’Edcmtl, il participe à plusieurs créations d’œuvres originales avec des chorégraphes tels que Chanti Wadge et Emmanuel Jouthe. Ces processus créatifs lui permettent non seulement de trouver sa voix et son individualité en tant qu’interprète, mais lui font aussi découvrir cette nécessité qui brûle en lui : la création.»
Toute deux Bachelières en danse à l’Université du Québec à Montréal, les chorégraphes et interprètes de On sait jamais deux Karenne Gravel et Emmalie Ruest nous expliquent leur parcours : «Nous avons développé à travers nos études une dynamique de création personnelle que nous continuons de développer à deux. Notre collaboration gravite autour du désir commun de redéfinir et de questionner les règles de base, en constante mouvance, de la mise en scène en danse contemporaine. Et si tu n'existais pas, variations, la première pièce que nous avons créée, a été présentée à l'automne 2010. Cette création a ensuite été montrée en extrait à la soirée d'ouverture du OFFTA (27 mai 2011), au festival ZONE HOMA (27 juillet 2011), dans le cadre de Dance Matters Series à Toronto (février 2012), ainsi qu’au festival Accès Danse à Châteauguay (mars 2012). Pendant nos études, nous avons dansé pour Manon Oligny (Blanche-Neige, pas selon Disney!, 2009) et depuis cette rencontre, nous avons la chance de pouvoir compter sur elle en tant que mentor. Nous avons aussi eu le plaisir de chorégraphier et de danser pour le groupe Misteur Valaire, lors de l'Événement spécial électro jazz du Festival de Jazz de Montréal (juin 2011), lors de leur spectacle au Métropolis (décembre 2011) et plus récemment, au Festival d’été de Québec (juillet 2012).»
Nous avons demandé aux créateurs de nous partager les origines de leur pièce. Alexandre Morin explique : «Recycled Instances a commencé avec mes réflexions autour du concept de la mémoire, de comment nos souvenirs pourraient être une source d’inspiration pour créer un univers chorégraphique. Après plusieurs discussions avec mes interprètes au sujet des souvenirs qui leur viennent en tête au quotidien, nous avons exploré les raisons pour lesquelles ces souvenirs ont une importance particulière pour eux. Nous avons revisité ces souvenirs dans des explorations improvisées, et des états de corps se sont mis à se développer. Nous avons aussi creusé pour trouver les émotions surgissant quand nous ne réussissions pas à nous souvenir de certains moments de notre vie. C’est à ce moment que je me suis moins m’intéressé aux souvenirs clairs d’un individu et plus à l’ambiguïté de notre subconscient et à comment cette peur de l’inconnu se manifeste physiquement. L’espace est devenu un champ miné de tous nos souvenirs nous ayant échappé dans l’oubli, et conséquemment, les êtres habitant cet espace sont devenus vulnérables à leur passé. C’est dans le noir de cet inconnu que l’essence de ma création est apparue.»
Du côté des créatrices de On sait jamais deux, elles nous ont généreusement expliqué d'où était venue le thème de leut pièce, le «fantasme d’être prêt à tout» : «Dans nos vies personnelles, on voudrait être prêtes à surmonter n’importe quel stress, on voudrait ne jamais flancher face à l’adversité. On voudrait tout accomplir et pour ce faire, on se prépare en tout temps, à être à l’affût, à sauter sur l’occasion, à vivre un moment complètement et totalement.» Prêt à tout? Ça promet ! Et quelles sont leurs inspirations? «Les mangas ou émissions de notre enfance: les 3 mousquetaires, Goldorak, Les aventuriers de l’espace, les Biomans. La musique populaire, la culture de masse. On s’inspire des grands personnages qui peuplent ces univers, les stéréotypes du héros, du valeureux combattant, les Jedis, les samourais, les cowboys.» Ah oui, je me rappelle bien des Tortues Ninjas, du Livre de la jungle, de la Cité d'Or… le bon vieux temps avant… Les Télétubbies… Les deux aventurières continuent leur liste avec les jeux vidéos: «Aussi, et en continuité avec nos intérêts pour la culture de masse, nous sommes sensibles à certains principes propres aux jeux vidéo et à la dynamique gestuelle qu'ils établissent. Ceux-ci mettent en scène des avatars qui souvent, ne sont jamais fatigués; ils accomplissent des tâches surhumaines sur une période de temps illimitée, et ce, en étant constamment en situation de stress et d'anticipation. Dans cette pièce, nos personnages évoluent dans l’illusion qu’elles peuvent réaliser ce fantasme qui est celui de beaucoup d’entre nous. Elles s’entraînent à devenir ces héros qui ont la force et la capacité de tout accomplir.» Nous espérons que ces personnages mythiques réaliseront que sur le chemin de l'accomplissement de tout se trouvent plusieurs avenues du surmenage… Et d'ailleurs, est-ce que ces super-héroïnes ce sont butées à des obstacles lors de leur création?
«Depuis le début de nos recherches, nous cherchons à trouver une nouvelle façon de faire la danse. Que reste-t-il à dire quand on choisit de monter sur scène? Nous nous questionnons sur les motifs et les mécanismes chorégraphiques qui justifient l’amorce du mouvement et sur les critères qui nous permettent de qualifier un spectacle comme étant de la danse. Les thèmes que nous privilégions sont sociaux et ils sont ancrés dans notre réalité. Dans Et si tu n’existais pas, variations, nous nous sommes interrogées sur le rapport à l’autre à travers un regard critique sur la danse scénique. Nous avons cherché à toucher le concept du «mauvais» en danse et à remettre en question ce jugement de valeur. Dans ce second spectacle, nous voulions persévérer dans cette voie tout en abordant un thème différent. Nous avons développé quelque chose de clair dans ce premier projet, une esthétique un peu décalée et conceptuelle. Cela avait guidé le rythme, le thème et l’esthétique du spectacle. Avec cette seconde pièce, nous voulions explorer autre choses. Sans perdre la singularité de nos personnages, nous cherchions à les plonger dans une nouvelle obsession.» Ah oui, le concept du «mauvais» en danse, on espère que tous les chorégraphes feront une longue recherche sur ce thème avant de se lancer sur scène, car ça ne prend qu'une mauvaise pièce pour qu'un spectateur décide de ne plus jamais voir de danse. Que voulez-vous, la première impression est la plus importante, n'est-ce pas? D'autres défis? «En plus, notre travail se définit inévitablement par le choix que nous faisons d'être chorégraphes à deux têtes. Ce choix est motivé entre autres par le fait que la co-création nous permet une continuelle remise en perspective de nos idées et de nos impulsions créatives. La danse étant un art de communication complexe, nous trouvons intéressant d'entamer la communication dès le départ de la réflexion artistique. En bout de ligne, nous cherchons à embrasser complètement ce que nous faisons; les désaccords doivent absolument devenir des accords.» Vive le risque !
Du côté des créatrices de On sait jamais deux, elles nous ont généreusement expliqué d'où était venue le thème de leut pièce, le «fantasme d’être prêt à tout» : «Dans nos vies personnelles, on voudrait être prêtes à surmonter n’importe quel stress, on voudrait ne jamais flancher face à l’adversité. On voudrait tout accomplir et pour ce faire, on se prépare en tout temps, à être à l’affût, à sauter sur l’occasion, à vivre un moment complètement et totalement.» Prêt à tout? Ça promet ! Et quelles sont leurs inspirations? «Les mangas ou émissions de notre enfance: les 3 mousquetaires, Goldorak, Les aventuriers de l’espace, les Biomans. La musique populaire, la culture de masse. On s’inspire des grands personnages qui peuplent ces univers, les stéréotypes du héros, du valeureux combattant, les Jedis, les samourais, les cowboys.» Ah oui, je me rappelle bien des Tortues Ninjas, du Livre de la jungle, de la Cité d'Or… le bon vieux temps avant… Les Télétubbies… Les deux aventurières continuent leur liste avec les jeux vidéos: «Aussi, et en continuité avec nos intérêts pour la culture de masse, nous sommes sensibles à certains principes propres aux jeux vidéo et à la dynamique gestuelle qu'ils établissent. Ceux-ci mettent en scène des avatars qui souvent, ne sont jamais fatigués; ils accomplissent des tâches surhumaines sur une période de temps illimitée, et ce, en étant constamment en situation de stress et d'anticipation. Dans cette pièce, nos personnages évoluent dans l’illusion qu’elles peuvent réaliser ce fantasme qui est celui de beaucoup d’entre nous. Elles s’entraînent à devenir ces héros qui ont la force et la capacité de tout accomplir.» Nous espérons que ces personnages mythiques réaliseront que sur le chemin de l'accomplissement de tout se trouvent plusieurs avenues du surmenage… Et d'ailleurs, est-ce que ces super-héroïnes ce sont butées à des obstacles lors de leur création?
«Depuis le début de nos recherches, nous cherchons à trouver une nouvelle façon de faire la danse. Que reste-t-il à dire quand on choisit de monter sur scène? Nous nous questionnons sur les motifs et les mécanismes chorégraphiques qui justifient l’amorce du mouvement et sur les critères qui nous permettent de qualifier un spectacle comme étant de la danse. Les thèmes que nous privilégions sont sociaux et ils sont ancrés dans notre réalité. Dans Et si tu n’existais pas, variations, nous nous sommes interrogées sur le rapport à l’autre à travers un regard critique sur la danse scénique. Nous avons cherché à toucher le concept du «mauvais» en danse et à remettre en question ce jugement de valeur. Dans ce second spectacle, nous voulions persévérer dans cette voie tout en abordant un thème différent. Nous avons développé quelque chose de clair dans ce premier projet, une esthétique un peu décalée et conceptuelle. Cela avait guidé le rythme, le thème et l’esthétique du spectacle. Avec cette seconde pièce, nous voulions explorer autre choses. Sans perdre la singularité de nos personnages, nous cherchions à les plonger dans une nouvelle obsession.» Ah oui, le concept du «mauvais» en danse, on espère que tous les chorégraphes feront une longue recherche sur ce thème avant de se lancer sur scène, car ça ne prend qu'une mauvaise pièce pour qu'un spectateur décide de ne plus jamais voir de danse. Que voulez-vous, la première impression est la plus importante, n'est-ce pas? D'autres défis? «En plus, notre travail se définit inévitablement par le choix que nous faisons d'être chorégraphes à deux têtes. Ce choix est motivé entre autres par le fait que la co-création nous permet une continuelle remise en perspective de nos idées et de nos impulsions créatives. La danse étant un art de communication complexe, nous trouvons intéressant d'entamer la communication dès le départ de la réflexion artistique. En bout de ligne, nous cherchons à embrasser complètement ce que nous faisons; les désaccords doivent absolument devenir des accords.» Vive le risque !
Et qu'en est-il du chorégraphe Alexandre Morin? A-t-il fait face à des défis dans la création de Recycled Instances? «Au début, j’ai commencé en créant des solos pour chaque interprète fondés sur l’essence des qualités humaines qui transparaissaient dans leurs improvisations et le matériel que je leur ai demandé de créer sur le vif. Les voir traduire leur vécu personnel si ouvertement en mouvement était très touchant. Très vite des personnages se sont mis à apparaître, et je voyais déjà des liens entre chaque individu. Leurs souvenirs étaient une fenêtre qui me permettait de voir leur esprit. J’ai joué avec cet état de vulnérabilité pour pousser leurs limites en tant qu’interprètes, créant des situations de confrontation pour provoquer des réactions extrêmes au niveau émotionnel. Dans ce processus, j’ai cherché une relation authentique entre la théâtralité et le mouvement pour créer des images fortes et pour partager ces moments avec le public. C’est surtout ici que le défi est apparu clairement pour moi. Comment vivre pleinement une émotion et être engagé dans un espace où l’on explore un monde intérieur, comme nos souvenirs et nos rêves, tout en adressant le public afin de ne pas créer une ambiance froide? Mais également, comment éviter de tellement tomber dans la projection des idées qu’on se déracine de l’authenticité du moment vécu dans cet univers chorégraphique? Je crois avoir adressé cette problématique en réaffirmant la tridimensionalité de l’espace ainsi que le regard des interprètes. Aussi, danser dans ma propre pièce m’a enlevé le regard extérieur absolu, ce qui a été un défi supplémentaire et m’a demandé d’utiliser l’aide d’un mentor et d’une répétitrice : un support bien apprécié !» En effet, être à la fois chorégraphe et interprète est tout un défi, d’autant plus quand on débute sa carrière dans les deux sphères ! On a bien hâte de voir quel sera le résultat de travail... l’éclosion d’un géni? Qui sait !
À présent, la question brûlante pour ces jeunes créateurs… Croyez-vous que votre spectacle sera accessible à un public non-familier de la danse contemporaine? Alexandre nous répond: «Oui, car je crois que dans cette pièce les corps parlent et transmettent des émotions universelles que n’importe quel individu peut comprendre et interpréter à sa façon tout en étant touché par l’abandon des interprètes. Il y a une subtile narration présente à laquelle le spectateur peut s’accrocher malgré qu’elle ne soit pas linéaire et qu’elle se déconstruise tout au long de la pièce. Ces moments existentiels de souvenirs nostalgiques, d’innocence fragilisée et de découverte sont mis en scène non seulement par le mouvement mais par des objets qui créent un réel univers unique et invitant.» Et du côté de On sait jamais deux? «Oui, mais tous les goûts sont dans la nature, ça s’applique autant à la cuisine qu’aux arts. Cela dit, nos propositions sont en générale bâties sur des références culturelles populaires comme le kitsch et la chanson populaire. L’accessibilité provient également du personnage du combattant. Chacun peut s’y référer.»
Eh bien, vraisemblablement, il semble que tout le monde sera le bienvenue le 8 août à
20 h ! Ne manquez pas cette soirée de nouvelles créations qui aura lieu à la Grande Salle de La Maison de la culture Maisonneuve, 4200 Ontario Est, Métro Pie-IX. Pour plus de détails, visitez le site web de Zone Homa.
http://www.zonehoma.com/programmation/recycled-instances-did-you-remember-to-forget-me-on-sait-jamais-deux/
À présent, la question brûlante pour ces jeunes créateurs… Croyez-vous que votre spectacle sera accessible à un public non-familier de la danse contemporaine? Alexandre nous répond: «Oui, car je crois que dans cette pièce les corps parlent et transmettent des émotions universelles que n’importe quel individu peut comprendre et interpréter à sa façon tout en étant touché par l’abandon des interprètes. Il y a une subtile narration présente à laquelle le spectateur peut s’accrocher malgré qu’elle ne soit pas linéaire et qu’elle se déconstruise tout au long de la pièce. Ces moments existentiels de souvenirs nostalgiques, d’innocence fragilisée et de découverte sont mis en scène non seulement par le mouvement mais par des objets qui créent un réel univers unique et invitant.» Et du côté de On sait jamais deux? «Oui, mais tous les goûts sont dans la nature, ça s’applique autant à la cuisine qu’aux arts. Cela dit, nos propositions sont en générale bâties sur des références culturelles populaires comme le kitsch et la chanson populaire. L’accessibilité provient également du personnage du combattant. Chacun peut s’y référer.»
Eh bien, vraisemblablement, il semble que tout le monde sera le bienvenue le 8 août à
20 h ! Ne manquez pas cette soirée de nouvelles créations qui aura lieu à la Grande Salle de La Maison de la culture Maisonneuve, 4200 Ontario Est, Métro Pie-IX. Pour plus de détails, visitez le site web de Zone Homa.
http://www.zonehoma.com/programmation/recycled-instances-did-you-remember-to-forget-me-on-sait-jamais-deux/