Le Carré des Lombes de retour à Danse Danse
25 avril 2015
Article sur le spectacle Paradoxe Mélodie de Danièle Desnoyers, présenté par Danse Danse.
- Oliver Koomsatira
La compagnie de danse Carré des Lombes de Danièle Desnoyers est de retour à Danse Danse pour une quatrième fois. Les autres pièces ayant été présentées sont Concerto grosso pour corps et surface métallique et Play it again! coprésentées avec l’Agora de la danse, ainsi que Dévorer le ciel. On peut reconnaître les thèmes des créations de la chorégraphe, qui évoquent souvent un subtil mouvement de va-et-vient entre l’ordre et le chaos. Son art oscille entre la rigueur et l'extravagance, la tension et le relâchement, la délicatesse et l'énergie débridée. Son style est aussi marqué par l'interdisciplinarité de sa démarche qui accorde une grande importance à la musique. Cette fois-ci, elle ramène la musique « live » avec la harpiste Éveline Grégoire-Rousseau qui interprète une composition du directeur musical de l’œuvre, Nicolas Bernier. Cette pièce sera aussi manipulée en direct par le sonorisateur Guillaume Cavaliere-Beranek et complétée d’une partition électroacoustique pré-enregistrée.
Apprenons-en un peu plus sur son long et fructueux parcours au sein de la communauté de danse québécoise. Elle débute sa carrière en 1986 avec la pièce Des héros désaffectés, avant de fonder sa compagnie en 1989. Ses projets chorégraphiques sont reconnus pour leur conception de dispositifs scéniques et d’environnements sonores qui influencent ainsi le langage du corps de ses interprètes. Son travail lui vaut d'ailleurs le Prix d’auteur du Conseil général de la Seine-Saint-Denis en France aux 7e Rencontres chorégrahiques internationales. En tout, elle signe une quinzaine de créations. Elle se fait ainsi inviter un peu partout à travers le monde pour présenter ses oeuvres. La compagnie visite la Chine, le Japon, la Corée du Sud, le Mexique, la France, la Belgique, l'Allemagne, le Pays-Bas, l'Écosse et la Hongrie. Depuis 2012, elle entame une carrière connexe comme professeur en pratiques artistiques au Département de danse de l’Université de Québec à Montréal (UQÀM).
Pour ce qui est de son nouveau spectacle Paradoxe Mélodie, il a déjà débuté une tournée à Sherbrooke et s'envolera prochainement à Bruges, Turnhout et à Paris suite à la présentation au Théâtre Maisonneuve. Elle a recours à dix danseurs pour habiter la grande scène du théâtre. Découvrez son univers du 30 avril au 2 mai. Dans ses propres mots : « Mon corps est ma première maison. Un espace contaminé par là où je vis, là où je regarde, ce que j’entends puis ressens. La danse traverse puissamment mes sens. Elle est fuite et imagination. Elle est un état à la fois optimiste et dément. Elle agit telle une réponse au silence. Elle sème le désordre. Et je reconstruis à partir de ce désordre. Danser veut à la fois dire intérioriser et extérioriser le corps. Le propre de la danse : un mouvement à double sens. Tout part du corps et conduit au corps ». Pour plus de détails, visitez le site web de Danse Danse. http://dansedanse.net/fr/le-carre-des-lombes-daniele-desnoyers-paradoxe-melodie
Les interprètes dans le spectacle : Tal Adler, Karina Champoux, Molly Johnson, Jason Martin, Brice Noeser, Pierre-Marc Ouellette, Nicolas Patry, Clémentine Schindler, Anne Thériault et Élise Vanderborght.
Apprenons-en un peu plus sur son long et fructueux parcours au sein de la communauté de danse québécoise. Elle débute sa carrière en 1986 avec la pièce Des héros désaffectés, avant de fonder sa compagnie en 1989. Ses projets chorégraphiques sont reconnus pour leur conception de dispositifs scéniques et d’environnements sonores qui influencent ainsi le langage du corps de ses interprètes. Son travail lui vaut d'ailleurs le Prix d’auteur du Conseil général de la Seine-Saint-Denis en France aux 7e Rencontres chorégrahiques internationales. En tout, elle signe une quinzaine de créations. Elle se fait ainsi inviter un peu partout à travers le monde pour présenter ses oeuvres. La compagnie visite la Chine, le Japon, la Corée du Sud, le Mexique, la France, la Belgique, l'Allemagne, le Pays-Bas, l'Écosse et la Hongrie. Depuis 2012, elle entame une carrière connexe comme professeur en pratiques artistiques au Département de danse de l’Université de Québec à Montréal (UQÀM).
Pour ce qui est de son nouveau spectacle Paradoxe Mélodie, il a déjà débuté une tournée à Sherbrooke et s'envolera prochainement à Bruges, Turnhout et à Paris suite à la présentation au Théâtre Maisonneuve. Elle a recours à dix danseurs pour habiter la grande scène du théâtre. Découvrez son univers du 30 avril au 2 mai. Dans ses propres mots : « Mon corps est ma première maison. Un espace contaminé par là où je vis, là où je regarde, ce que j’entends puis ressens. La danse traverse puissamment mes sens. Elle est fuite et imagination. Elle est un état à la fois optimiste et dément. Elle agit telle une réponse au silence. Elle sème le désordre. Et je reconstruis à partir de ce désordre. Danser veut à la fois dire intérioriser et extérioriser le corps. Le propre de la danse : un mouvement à double sens. Tout part du corps et conduit au corps ». Pour plus de détails, visitez le site web de Danse Danse. http://dansedanse.net/fr/le-carre-des-lombes-daniele-desnoyers-paradoxe-melodie
Les interprètes dans le spectacle : Tal Adler, Karina Champoux, Molly Johnson, Jason Martin, Brice Noeser, Pierre-Marc Ouellette, Nicolas Patry, Clémentine Schindler, Anne Thériault et Élise Vanderborght.