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La matrice de Morphée à la Tohu jusqu'au 8 juin
2 juin 2014
Article sur le spectacle La matrice de Morphée des finissants de l'École nationale de cirque, créé par Michael Watts.
- Oliver Koomsatira

Picture
Tout le monde est au courant que les arts du cirque sont extrêmement demandant à plusieurs niveaux. Il y a l'aspect purement physique et athlétique, le défi technique, le risque de blessures, la pression de devoir performer jour après jour que le corps le veuille ou non, l'insécurité d'emploi, etc. À y penser, ça ressemble un peu aux exigences de la danse. Peut-être est-ce une des raisons pour lesquelles les chorégraphes sont de plus en plus sollicités pour signer la mise en scène des spectacles de cirque? Deux chorégraphes ont été invités à diriger et chorégraphier les spectacles des finissants de l'École nationale de cirque (ENC) à Montréal qui sont présentement à l'affiche à la Tohu. 

Nous nous sommes entretenus avec eux pour en savoir plus sur le processus de création. En premier lieu, le concepteur et metteur en piste du spectacle La matrice de morphée, Michael Watts, nous explique comment tout ça a eu lieu. Évidemment, c'est l'École nationale, donc ils ont dû avoir des mois et des mois de répétition avec un budget illimité, n'est-ce pas? « Nous avons créé le spectacle en peu de temps. C’est un peu le miracle des spectacles de fin d’année à l’ENC. 1 jour en janvier, 3 jours en mars, et après les épreuves synthèse on commençait les répétitions pendant 3 semaines, et on avait 3 jours pour monter le spectacle dans La Tohu avec quelques jours de répétition, intensité de lumières, costumes, et boom! On commence! Alors le temps est le plus gros défi, il faut être très préparé et faire des choix, les assumer, et rester à l’écoute de l’équipe. » Quand même impressionnant de penser qu'on peut monter un spectacle d'une heure trente de ce calibre en à peu près un mois! Le public doit ainsi apprendre à être indulgent si jamais il y a un petit accrochage par-ci par-là. Mais comment est-ce possible d'avoir un niveau si élevé en un seul mois? 

« Tout les finissants ont un numéro qu’ils ont développé avec des conseillers artistiques, enseignants, et ça fait partie de leurs études. Ma responsabilité est d’utiliser ces numéros, et de créer un spectacle qui va les mettre en valeur. » Ça explique un peu l'aspect phénoménal des numéros. On ne peut pas créer des numéros de virtuose en deux trois semaines, faut croire! « Avec ces inspirations, j’ai développé une histoire et structure de base dans lesquelles je pouvais travailler la présence, le jeu, faire des improvisations avec eux, et bien sûr, développer d’autres aspects « cirque ». Une fois que la base et la structure sont en place, c’est le temps de creuser plus profondément dans la pièce pour trouver l’âme, les personnages et les liens ou le fil rouge. » Justement, ce qui différencie le monde du cirque à celui de la danse ou le théâtre, c'est que les étudiants se construisent au fil de leur formation, un court numéro dans une discipline qui leur servira de carte de visite pour se faire embaucher. Est-ce que cette formule est vraiment adaptée à la réalité du cirque? Selon Howard Richard, directeur de création à l'ENC, 95% des étudiants savent pour quelle compagnie ils vont travailler dès qu'ils graduent… Petite comparaison avec les perspectives d'emploi des finissants en danse et en théâtre à Montréal? Disons, que ce pourcentage écrase pas mal toutes les autres disciplines. Désolé pour les apprentis danseurs et danseuses qui hésitaient entre la danse et le cirque… Avec un tel rendement, on croirait que l'ENC forme des comptables! 

Pour en revenir au spectacle, qu'est-ce qui différencie principalement le processus de création de la danse en relation avec celui du cirque. Michael Watts ayant fait sa carrière à titre de danseur, notamment avec la compagnie de Dave St-Pierre et celle de Sidi Larbi Cherkaoui, nous l'explique un peu : « Au cirque, il y a tout le côté sécurité et technique qu’on n’a pas en danse. En danse, c’est le corps. En cirque, c’est le corps avec un trapèze, ou une roue cyr, ou 7 quilles, ou etc. Il y a aussi l’aspect « extrême », la quête de toujours pousser les limites physiques dans une certaine discipline. Les circassiens ont une discipline rigoureuse et travaillent constamment à développer un numéro qui dure à long terme, souvent individuel, qu’ils peuvent vendre, ou ils rentrent avec dans une compagnie. En danse, il n’y a pas de « marché » individuel, alors nous devons toujours recréer des spectacles ou travailler comme interprète. » Et d'après lui, qu'est-ce qui fait en sorte que des chorégraphes en danse soient appelé à signer la création d'un spectacle de cirque?
« En danse, c’est souvent le corps, ou groupe de corps qui évoque quelque chose de très profond, au niveau physique et émotionnel, des choses invisibles. L’univers d’une scène de danse dépend beaucoup de ce que l’artiste dégage. La danse travaille beaucoup avec les intelligences subtiles du corps, la fluidité et l’aspect scénique. Alors notre écoute et nos instincts sont différents. En danse contemporaine, on explore beaucoup comment le corps bouge, au lieu de maîtriser un élément qui est à l’extérieur de nous. Le cirque en Amérique du Nord est beaucoup concentré sur l’aspect de formation et techniques. En Europe, il y a un grand mélange danse/cirque avec l’aspect créatif. Alors, je crois, que le cirque s’intéresse à donner l’opportunité à leurs artistes d’explorer, vivre et exprimer leurs corps de façons différentes. »

Pour ce qui est du concept de La matrice de morphée, d'où est venue l'idée de plonger dans cette jungle qui vogue entre le rêve et la réalité? « C’est venu d’un moment de rupture, une blessure au genou, un changement de vie et la fameuse question qui monte, « c’est où ma place dans la vie ». Le fait de faire une création de fin d’année, je voulais parler du cycle de la vie et la mort, les influences dans ce cycle, le changement, la transformation et la recherche de soi. Je collectionne beaucoup d’images et de musique qui m'inspirent des tableaux que je désire rendre vivant. Et aussi, la mythologie et les symboles m’aident à rentrer dans des univers imaginaires. Les événements quotidiens m’influencent beaucoup. Alors avec tout cela, avec les « bébittes » des étudiants, le concept ou l’histoire est sortie toute seule. »

C'est ainsi que le public a droit à un spectacle composé 11 numéros dont deux de roue cyr interprété par Eric Brown et Lea Toran Jenner, trapèze ballant de Cooper Stanton, un duo trapéze de Guillaume Mesmin et Anouk Blais, corde lisse de Noëmi Fallu-Robitaille, équilibre de Sascha Bachmann, monocycle d'Émile Mathieu-Bégin, un duo cerceaux chinois de Marta Henderson et Dominic Cruz, cerceau aérien de Daniel Sullivan, un trio planche coréenne de Zackary Arnaud, Pablo Valarcher et Boris Fodella et un numéro de sangle de Johan Prytz. Ne serait-ce que pour la prouesse physique de ces jeunes espoirs, c'est un spectacle qui vaut la peine d'être vu. Mais côté vente de billets, l'ENC n'a pas à s'en faire vu qu'elle attend 20,000 spectateurs à chaque année… Pour un spectacle de finissants, disons que les écoles de danse et de théâtre on peut-être un petit quelque chose à apprendre au niveau marketing? Oui, non, peut-être? Dossier à suivre. Vous avez jusqu'au 8 juin pour voir ces jeunes avant qu'ils partent conquérir la planète. Pour plus d'information sur le spectacle, visitez le site web de la Tohu.
http://tohu.ca/fr/a-la-tohu/spectacles/ecole-nationale-de-cirque.html

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