L'Agora lance la saison avec un coup de PLOMB
12 septembre 2013
Article sur le spectacle PLOMB de Virginie Brunelle présenté à l'Agora de la danse.
- Oliver Koomsatira
PLOMB de Virginie Brunelle. Sur la photo Isabelle Arcand © Alexandre Trudeau
C'est avec la nouvelle création intitulée PLOMB de Virginie Brunelle que l'Agora de la danse lance sa saison tant attendue. Le début de saison promet beaucoup d'innovation, comme c'est toujours le cas, avec les chorégraphes George Stamos, Benoît Lachambre, Sylvain Poirier, Sonya Stefan et Sofia Asencio ! Danse Nouvelles Montréal s'est entretenu avec la chorégraphe de PLOMB afin d'en savoir plus sur l'oeuvre et son processus de création.
La pièce traite du poids de l'absence que l'on ressent après avoir goûté à la plénitude de l'amour, à la magie d'être deux. Nous lui avons demandé pourquoi elle a décidé de s'attaquer à un sujet tel que le deuil : « À travers PLOMB, j’ai voulu explorer le thème du deuil, passage obligé entre la vie et la mort. Ce sujet est pour moi une source intarissable d’inspiration car il comporte différentes étapes par exemple le déni jusqu’à la résilience. Certes, la pièce illustre le couple, mais au delà des relations amoureuses, la pièce relate aussi la mort sous différents angles et tout le fardeau engendré par la perte de quelqu’un ou de quelque chose. Le deuil englobe plusieurs thèmes dont entre autres l’amour, la mort, la joie, l’angoisse. Ces sujets, qui ponctuent notre vie, sont universels et m’inspirent des images et des émotions fortes. À travers PLOMB, je cherche à émouvoir et à toucher le spectateur. »
Évidemment, quand on pense au décès d'un proche ou à une rupture amoureuse, on est certain de ressentir quelque chose, c'est peut-être la raison pour laquelle c'est un thème qui revient souvent dans les films et émissions que nous chérissons le plus. Comment a-t-elle entamé le processus de création avec ses interprètes? Par où est-elle passée pour trouver son inspiration? « Évidemment, en introduisant le thème du deuil à travers les répétitions, on se laisse prendre par le sujet qui suscite des discussions sur nos expériences personnelles. Toutefois, c’est quelque chose de très intime et je ne voulais brusquer personne en les obligeant à en parler. Au fil du processus, je me suis permise pour certains passages - avec l’accord des interprètes - de mettre en scène des parcelles de leur vie. La scène devient un exutoire pour l’interprète et prend une charge dramatique plus naturelle. Mes expériences personnelles font aussi partie de mes inspirations pour la gestuelle comme pour la théâtralité. » On imagine que les performances risquent d'être très ressenties et chargées d'émotions.
Est-ce que le processus a été semblable à celui qu'elle a employé pour créer ses succès précédents ou est-elle passée par d'autres chemins pour aboutir au jour de la première?
« PLOMB est ni plus ni moins la suite des sujets que je souhaitais traiter. Dans le processus de cette pièce, je dois avouer que j’ai été davantage déstabilisée qu’à l’habitude. Tout d’abord, j’ai décidé de travailler en plus grand groupe en ajoutant des interprètes avec lesquels je n’avais jamais travaillé auparavant. J’ai également eu envie d’explorer des avenues du deuil qui me sont moins connues. J’avais besoin de cette déstabilisation, j’avais envie d’aller ailleurs, d’assumer davantage cette fois-ci mes idées plus théâtrales. De cette manière, je dirais que PLOMB se différencie de mes autres créations. La pièce a quelque chose du drame et de l’esthétique de l’expressionnisme allemand. » On peut donc s'attendre à de la nouveauté pour ceux et celles qui ont déjà vu son travail auparavant, peut-être même des surprises auxquelles vous ne vous attendez pas de la part de Virginie Brunelle…
Et qu'est-ce qui attend la jeune chorégraphe très prometteuse suite à son passage à l'Agora? « Dès octobre, j’enseignerai des extraits de mon répertoire aux étudiants de troisième année à l’UQÀM dans le cadre du cours Spectacle chorégraphique dirigé. Je me plongerai également dans la création de Monsieur, pièce que je créerai pour la compagnie Mandalà Situ et je collaborerai avec le metteur en scène Olivier Kemeid pour une courte pièce d’un projet organisé par la 2e Porte à gauche. À travers tous ces projets, la compagnie reprendra Foutrement à la Rotonde de Québec en novembre et Complexe des genres à Montréal et ses environs ainsi qu’en Ontario pour une vingtaine de fois. Pour plus d’information, je vous invite à consulter le site de la compagnie au www.virginiebrunelle.com. »
Décidément, la jeune chorégraphe n'a pas à s'en faire pour les mois à venir, ça risque d'être très chargé ! C'est maintenant à votre tour d'être témoins de son plus récent élan chorégraphique les 12 et 13 septembre ainsi que du 18 au 20 septembre à 20h. Pour plus de détails sur le spectacle, visitez le site web de l'Agora de la danse.
http://www.agoradanse.com/fr/spectacles/2013/plomb
Interprètes dans le spectacle : Isabelle Arcand, Luc Bouchard-Boissonneault, Karina Champoux, Sophie Corriveau, Claudine Hébert, Francis La Haye, Anne Le Beau, Simon-Xavier Lefebvre, Nicolas Patry.
La pièce traite du poids de l'absence que l'on ressent après avoir goûté à la plénitude de l'amour, à la magie d'être deux. Nous lui avons demandé pourquoi elle a décidé de s'attaquer à un sujet tel que le deuil : « À travers PLOMB, j’ai voulu explorer le thème du deuil, passage obligé entre la vie et la mort. Ce sujet est pour moi une source intarissable d’inspiration car il comporte différentes étapes par exemple le déni jusqu’à la résilience. Certes, la pièce illustre le couple, mais au delà des relations amoureuses, la pièce relate aussi la mort sous différents angles et tout le fardeau engendré par la perte de quelqu’un ou de quelque chose. Le deuil englobe plusieurs thèmes dont entre autres l’amour, la mort, la joie, l’angoisse. Ces sujets, qui ponctuent notre vie, sont universels et m’inspirent des images et des émotions fortes. À travers PLOMB, je cherche à émouvoir et à toucher le spectateur. »
Évidemment, quand on pense au décès d'un proche ou à une rupture amoureuse, on est certain de ressentir quelque chose, c'est peut-être la raison pour laquelle c'est un thème qui revient souvent dans les films et émissions que nous chérissons le plus. Comment a-t-elle entamé le processus de création avec ses interprètes? Par où est-elle passée pour trouver son inspiration? « Évidemment, en introduisant le thème du deuil à travers les répétitions, on se laisse prendre par le sujet qui suscite des discussions sur nos expériences personnelles. Toutefois, c’est quelque chose de très intime et je ne voulais brusquer personne en les obligeant à en parler. Au fil du processus, je me suis permise pour certains passages - avec l’accord des interprètes - de mettre en scène des parcelles de leur vie. La scène devient un exutoire pour l’interprète et prend une charge dramatique plus naturelle. Mes expériences personnelles font aussi partie de mes inspirations pour la gestuelle comme pour la théâtralité. » On imagine que les performances risquent d'être très ressenties et chargées d'émotions.
Est-ce que le processus a été semblable à celui qu'elle a employé pour créer ses succès précédents ou est-elle passée par d'autres chemins pour aboutir au jour de la première?
« PLOMB est ni plus ni moins la suite des sujets que je souhaitais traiter. Dans le processus de cette pièce, je dois avouer que j’ai été davantage déstabilisée qu’à l’habitude. Tout d’abord, j’ai décidé de travailler en plus grand groupe en ajoutant des interprètes avec lesquels je n’avais jamais travaillé auparavant. J’ai également eu envie d’explorer des avenues du deuil qui me sont moins connues. J’avais besoin de cette déstabilisation, j’avais envie d’aller ailleurs, d’assumer davantage cette fois-ci mes idées plus théâtrales. De cette manière, je dirais que PLOMB se différencie de mes autres créations. La pièce a quelque chose du drame et de l’esthétique de l’expressionnisme allemand. » On peut donc s'attendre à de la nouveauté pour ceux et celles qui ont déjà vu son travail auparavant, peut-être même des surprises auxquelles vous ne vous attendez pas de la part de Virginie Brunelle…
Et qu'est-ce qui attend la jeune chorégraphe très prometteuse suite à son passage à l'Agora? « Dès octobre, j’enseignerai des extraits de mon répertoire aux étudiants de troisième année à l’UQÀM dans le cadre du cours Spectacle chorégraphique dirigé. Je me plongerai également dans la création de Monsieur, pièce que je créerai pour la compagnie Mandalà Situ et je collaborerai avec le metteur en scène Olivier Kemeid pour une courte pièce d’un projet organisé par la 2e Porte à gauche. À travers tous ces projets, la compagnie reprendra Foutrement à la Rotonde de Québec en novembre et Complexe des genres à Montréal et ses environs ainsi qu’en Ontario pour une vingtaine de fois. Pour plus d’information, je vous invite à consulter le site de la compagnie au www.virginiebrunelle.com. »
Décidément, la jeune chorégraphe n'a pas à s'en faire pour les mois à venir, ça risque d'être très chargé ! C'est maintenant à votre tour d'être témoins de son plus récent élan chorégraphique les 12 et 13 septembre ainsi que du 18 au 20 septembre à 20h. Pour plus de détails sur le spectacle, visitez le site web de l'Agora de la danse.
http://www.agoradanse.com/fr/spectacles/2013/plomb
Interprètes dans le spectacle : Isabelle Arcand, Luc Bouchard-Boissonneault, Karina Champoux, Sophie Corriveau, Claudine Hébert, Francis La Haye, Anne Le Beau, Simon-Xavier Lefebvre, Nicolas Patry.