Roger Sinha partage son processus de création au
Centre Segal
19 janvier 2012
Article de la présentation publique de la compagnie Sinha Danse au Centre Segal en collaboration avec Danse Danse.
- Oliver Koomsatira
Production Sinha Danse / Constantinople. Tom Casey, Kiya Tabassian, Laurence Ramsay. Photo © Michael Slobodian.
Il semble que la migration et l'immigration soient des sujets très populaires en ce moment au sein de la communauté de danse montréalaise. On peut penser à l'oeuvre de Helge Letonja, The Bog Forest, présentée à l'Agora de la danse en octobre dernier qui portait sur l'immigration ou encore à la pièce S'envoler d'Estelle Clareton, en tournée à Montréal à l'automne dernier, qui elle portait sur les grandes migrations d'oiseaux. Peut-être que cela a quelque chose à voir avec l'aspect nomade qui caractérise la vie de ces artistes souvent en tournée à travers le monde.
Cette fois-ci, c'est au tour du chorégraphe Roger Sinha d'élaborer sur le thème des mouvements migratoires et du métissage des cultures pour sa nouvelle création présentement en cours. Faisant partie du programme Chorégraphes en résidence du Centre Segal et de Danse Danse, il a eu l'opportunité de travailler une semaine en studio afin de tester ses idées avec ses danseurs, des musiciens et une équipe technique. Le public invité a donc eu un aperçu «VIP» de son processus de création dans ses toutes premières étapes.
Cette fois-ci, c'est au tour du chorégraphe Roger Sinha d'élaborer sur le thème des mouvements migratoires et du métissage des cultures pour sa nouvelle création présentement en cours. Faisant partie du programme Chorégraphes en résidence du Centre Segal et de Danse Danse, il a eu l'opportunité de travailler une semaine en studio afin de tester ses idées avec ses danseurs, des musiciens et une équipe technique. Le public invité a donc eu un aperçu «VIP» de son processus de création dans ses toutes premières étapes.
Afin de faire vivre une rencontre entre la danse contemporaine et la musique d'inspirations persanes, le chorégraphe s'est allié à Kiya Tabassian de l'Ensemble Constantinople afin de co-créer cette oeuvre pour quatre danseurs et quatre musiciens. «Roger Sinha s'intéresse depuis toujours à l'immigrant, à «l'autre», au déraciné», pouvait-on lire dans le programme de la soirée. Avec ce sujet au coeur de son oeuvre en devenir, le chorégraphe travaille simultanément avec de nombreux éléments: la création de chorégraphies, les musiciens en mouvement sur scène interagissant avec les interprètes, des projections répliquant le mouvement des danseurs en direct, des gros plans de mains et de visages filmés et projetés sur le mur en temps réel…
À première vue, le projet à son stade initial semble déjà très intéressant. La musique jouée par Kiya Tabassian et Pierre-Yves Martel était sublime et nous transportait vers un monde ancestral méditerranéen très mystérieux. Le jeu entre les séquences chorégraphiques et les projections simultanées stimulait notre vision. Les images suivaient parfois les danseurs en temps réel, parfois elles étaient volontairement décalées de quelques secondes à peine.
À première vue, le projet à son stade initial semble déjà très intéressant. La musique jouée par Kiya Tabassian et Pierre-Yves Martel était sublime et nous transportait vers un monde ancestral méditerranéen très mystérieux. Le jeu entre les séquences chorégraphiques et les projections simultanées stimulait notre vision. Les images suivaient parfois les danseurs en temps réel, parfois elles étaient volontairement décalées de quelques secondes à peine.
Si il y a une séquence qui a le plus marqué la soirée, c'est sans doute le trio impressionnant avec les danseurs Tom Casey, Tanya Crowder et François Richard. Véritable perle chorégraphique, ce trio était à la fois développé dans les plus petits détails de jeu de mains ainsi que dans les portés surprenants presque acrobatiques. Ce qui est particulièrement percutant est que les danseurs soient encore dans la phase d'acquisition du matériel. Imaginez lorsqu'ils auront vraiment eu le temps de répéter la séquence de fond en comble, de nettoyer toutes les imperfections techniques qui limitent l'élan, d'élaborer avec précision le rythme, la texture du mouvement, l'interprétation, etc… Ça risque d'être époustouflant.
Même à ce stade, l'oeuvre qui n'a pas encore été baptisée semble très prometteuse. Pour rester à l'affût de son développement, visitez le site web de Sinha Danse.
http://www.sinhadanse.com/calendrier.html
La prochaine présentation publique du programme Chorégraphe en résidence ce fera le 18 avril à 20h00 avec la compagnie La Otra Orilla (l'autre rive). Ne manquez pas ça, c'est gratuit! Visitez le site web du Centre Segal pour les détails.
http://www.segalcentre.org/season-2011-2012/upcoming-events/dance-2/danse-danse-the-segal/
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Même à ce stade, l'oeuvre qui n'a pas encore été baptisée semble très prometteuse. Pour rester à l'affût de son développement, visitez le site web de Sinha Danse.
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La prochaine présentation publique du programme Chorégraphe en résidence ce fera le 18 avril à 20h00 avec la compagnie La Otra Orilla (l'autre rive). Ne manquez pas ça, c'est gratuit! Visitez le site web du Centre Segal pour les détails.
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